Explosion à Lyon: Le suspect dit avoir déposé la bombe artisanale "au nom de Daech" - Les gardes à vue des parents et du frère de l'individu levées

18h25: D'après des informations de BFMTV auprès du parquet de Paris, les gardes à vue des parents ont été levées en début d'après-midi ce jeudi, en l'absence d'éléments les incriminant à ce stade. La garde à vue du frère a elle été levée en début de soirée pour la même raison.

15h10: Le jeune homme a, selon plusieurs sources à LCI et TF1, "reconnu avoir commis l'attentat au nom de Daech, en citant notamment Al-Baghdadi". Selon France Info, après une perquisition menée au domicile de ses parents, à Oullins dans le Rhône, et l'étude de son matériel informatique, les enquêteurs ont retrouvé des liens avec l' État islamique. Toutefois, le principal suspect n'a pour le moment pas expliqué pourquoi il avait placé la bombe devant un magasin La Brioche dorée, en plein centre de Lyon.

Selon Reuters, le jeune homme a expliqué aux enquêteurs qu'il voulait faire monter le vote populiste et raciste avant les élections européennes de dimanche pour pousser les musulmans à la révolte, a ajouté une source proche de l'enquête

7h58: Le principal suspect de l'attentat de Lyon a reconnu avoir conçu le colis piégé dont l'explosion vendredi a fait 13 blessés légers.

Interpellé lundi matin à Lyon, Mohamed Hichem M., un Algérien de 24 ans, est passé aux aveux au cours de sa garde à vue dans les locaux de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) en banlieue parisienne, selon cette source.

Son père, sa mère et son frère sont également en garde à vue depuis lundi.

Vendredi vers 17H30, un jeune homme à vélo, avec casquette et lunettes de soleil, a déposé devant une boulangerie d'une rue piétonne un sac en papier contenant des vis, des billes de métal, des piles, ainsi qu'un circuit imprimé et un dispositif de déclenchement à distance. L'explosion de la bombe artisanale, qui contenait une faible quantité de l'explosif TATP, a fait 13 blessés légers.

L'enquête a pu déterminer que "le profil génétique identifié sur les éléments de l'engin retrouvé sur les lieux de l'explosion correspond à celui du principal suspect", a indiqué une autre source proche du dossier.

Lors des perquisitions menées au domicile familial d'Oullins, dans la proche banlieue lyonnaise, "des éléments susceptibles d'entrer dans la composition du TATP ont été retrouvés", a poursuivi la même source. L'exploitation du matériel informatique saisi au cours des perquisitions a par ailleurs "mis en évidence des recherches sur internet relatives au jihad et à la fabrication d'engins explosifs".