
Hier soir, "Quotidien" sur TMC est revenu sur la convocation à la fin du mois de la journaliste du Monde Ariane Chemin par la DGSI dans le cadre de l'affaire Benalla. Sur le plateau, Valentine Oberti a révélé avoir été convoquée le 15 février dernier par la Direction générale de la sécurité intérieure, mais dans le cadre d'une autre affaire.
"J'ai été convoquée parce que je travaillais sur les ventes d'armes françaises à l'Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis", a-t-elle confié sur le plateau en précisant qu'au cours de son enquête, elle a été en contact avec des sources.
"Ces sources m'ont donné des informations sensibles. J'ai voulu confronter la ministre des Armées à ces informations, le 23 novembre dernier à Paris. Florence Parly a esquivé nos questions. Ses services ont enclenché immédiatement une procédure judiciaire, qu'on pourrait qualifier d'intimidation", a continué la journaliste qui a été convoquée pour "compromission du secret de la défense nationale".
Interrogée par deux personnes, Valentine Oberti s'est présentée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) dans les locaux de la DGSI en audition libre. Assistée d'une avocate, l'entretien a duré moins d'une heure, et la journaliste n'a pas souhaité révéler ses sources. Son ingénieur du son ainsi que sa JRI ont été également été convoquée. L'enquête a été diligentée par la section antiterroriste du parquet de Paris.
Convocations à la DGSI : il y a 2 mois, @ValentineOberti était convoquée. Elle enquêtait sur les ventes d’armes françaises à l'Arabie Saoudite.
— Quotidien (@Qofficiel) 22 mai 2019
Un journaliste ne dévoile JAMAIS ses sources. C'est un fondement du métier. Et NORMALEMENT c'est garanti par la loi.#Quotidien pic.twitter.com/7nlb6lkYJn
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