
19h02: Emmanuel Macron répond maintenant aux questions des journalistes après 50 minutes d'une très longue introduction:
"Ce moment m'a transformé et je crois que j'ai touché plus clairement l'épaisseur des vies, ce que beaucoup de nos concitoyens vivent au quotidien. Je pense que l’on peut mieux faire et j'ai l'ambition de remettre l'humain au centre de la prise de décision de l'exécutif avec la nécessité de mieux expliquer les projets de réformes.
Au vu de cette sortie du grand débat, il faut qu’on soit réaliste, et voir si c’est tenable de maintenir l’objectif de maintenir les suppressions annoncées. Je suis prêt à lever cet objectif, mais pas celui de la tenue des dépenses publiques. Je suis prêt à lever cet objectif de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
Quand on accepte le pouvoir, on accepte la part de colère qui va avec. Je préfère être responsable et être impopulaire plutôt que chercher à séduire d'une manière qui serait tout à fait éphémère. La haine qu’on a vu déferler contre moi, ma famille, les élus, c’est une dilution de la morale collective. Le fait de "remettre l'humain au centre de ce projet. Je ne deviendra pas pour autant celui qui cherche à plaire, ça ne rendrait pas service à notre pays.
Il ne faut pas reculer l'âge légal de la retraite à 62 ans car je me suis engagé à ne pas le faire.
Je n'ai pas aujourd'hui retenu l'idée d'un référendum sur les mesures que j'annonce. Je n’ai pas retenu cette option. Est-ce que je l’écarte jusqu’à la fin du mon quinquennat ? Non. A certains moments ça peut permettre de clarifier les choses. C’est un choix que je ne m’interdis pas.
Je veux un seuil minimal de retraite de 1.000 euros par mois pour tous ceux qui ont travaillé.
Je souhaite la suppression de l'ENA (Ecole nationale d'administration). Je pense qu’il faut supprimer l’ENA, pas par plaisir mais pour faire quelque chose qui fonctionne mieux.
Vous m'avez à de nombreuses reprises reprocher de décider de tout, tout seul, et là-dessus je vous donne un point. Et là, vous voudriez que je vienne me substituer à lui. Donc je vous confirme que cette nouvelle phase, qui inaugure une nouvelle méthode, fait que je ne vais pas répondre à cette question. Le gouvernement le fera en temps voulu. Mais ne vous inquiétez pas, il y en a et vous les connaîtrez . La colère n'est pas le fruit des réformes, mais d'une méthode et d'un manque d'humanité, j'en prends ma part, mais aussi de l'hypocrisie passée. J'assume d'avoir levé cette hypocrisie.
Est-ce que je serai candidat à la prochaine présidentielle ? Je me fiche de la prochaine élection, je veux réussir ce mandat et je prendrai si il le faut des décisions qui ne seront pas populaires. Donc à cette heure je n'y pense pas... mais pour être honnête (rires)... il y a 5 ans je n'y pensais pas non plus !
Emmanuel Macron confirme la fermeture de France Ô précisant que chaque territoire a sa chaîne, mais il n'est pas utile d'avoir une chaîne nationale sur l'Outre Mer qui doit être présent sur toutes les chaînes de France télé.
Il y a des phrases que je regrette et certaines qui ont été sorties de leur contexte.
Sur Alexandre Benalla, c'est trop facile de regretter. Est-ce que je regrette de l'avoir embauché à l'Elysée ? Non, car cela correspondait à ce que je souhaitais et je lui en veut encore plus. Il n'a jamais été protégé par l'Elysée, jamais. Mais je ne savais pas tout. On en sans doute beaucoup fait, voir trop sur cette affaire.
Il y aura d'autres conférences de presse et je n'attendrai pas deux ans."
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18h05: Le Président de la République prend la parole pour tirer le bilan du Grand Débat face à plus de 300 journalistes.
Emmanuel Macron affirme avoir « beaucoup appris » au cours du grand débat national, notamment aux côtés des nombreux maires qu'il a rencontrés à plusieurs reprises. C'est un exercice « inédit dans les démocraties contemporaines qui a permis à plusieurs millions de concitoyens de participer, je dois dire ma grande fierté ».
"Aujourd’hui l'ordre public doit revenir. Mais cela "ne doit pas éclipser les justes demandes portées par ce mouvement. Je ne veux pas que les dérives de certains occultent les justes revendications des autres.
Faut-il arrêter tout ce qui a été lancé depuis deux ans ? Je crois que c'est tout le contraire. Les orientations prises ces 2 dernières années ont été justes. Il faut poursuivre et intensifier alors que les premiers résultats sont là.
Voici les 4 axes que je souhaite développer:
Il faut changer plus profondément notre démocratie et notre administration. Je veux conforter les Maires car je crois aux élus. Notre Haute fonction publique ne peut être tenu à l’écart d’une modification qui s’impose . Des changements sont à faire. En termes de recrutement déjà. Est-ce que notre haute fonction publique ressemble à la société dans laquelle nous sommes ? Non, ce n’est plus le cas.
Je ne retiens pas l'option du vote obligatoire. On ne répond pas à la crise démocratique par la contrainte.
Je ne souhaite pas non plus donner plus de poids au vote blanc lors des élections. Blanc ça ne décide pas et ne résoudra aucun problème.
Dans le cadre de notre reforme constitutionnelle je souhaite que nous allions plus loin sur le référendum d'initiative partagé en simplifiant les règles.
Emmanuel Macron veut abaisser à 1 million de signatures le seuil pour un référendum d'initiative partagée.
Il faut changer beaucoup, en profondeur et rapidement notre démocratie, notre organisation, notre administration. Nous avons trop de monde à Paris qui prend des décisions sans voir le problème ou les gens. Il n'y a plus assez de monde sur le terrain, près des gens, pour apporter des solutions. Je veux qu'on remette des fonctionnaires sur le terrain et qu'on en retire dans l'administration centrale.
La réforme de l'ISF n'est pas un cadeau mais une réforme pour produire. Elle sera évaluée en 2020. L’ISF est paru comme une injustice fiscale. Je veux rappeler que ce n’était pas une suppression mais une transformation vers le patrimoine immobilier pour encourager l’investissement dans l’économie réelle, puisque, sans ça, il y a une économie qui se vend aux investisseurs étrangers. Je me fais un devoir de la défendre et s’il n’est pas efficace nous en ferons le bilan. C’est une réforme pour produire, pas un cadeau pour les plus fortunés.
Je ne veux pas de hausse d'impôts mais des baisses pour ceux qui travaillent.
Les plus grandes inégalités en France, ne sont pas celles fiscales mais d’origine, les inégalités de naissance. Pour les combattre, cela se joue dans la petite enfance et l’éducation. Il faut étendre le dédoublement des classes en CP et l’étendre à la grande section maternelle dans les ZEP. Il faut aussi que les classes entre la moyenne section et jusqu’au CE1 ne dépasse jamais 24 élèves.
Au 1er janvier les retraites de moins de 2.000 euros sont à nouveau indexées sur l'inflation.
Nous devons mettre en place un système de retraite juste, par points, présenté à l’été et qui doit remettre de la confiance". Concernant les situations de dépendance, et la charge énorme pour les familles des personnes âgées, "nous finaliserons pour cette automne une stratégie pour restructurer une filière qui va embaucher pour qu’à horizon 2025 elle doit être appliqué.
Il faut complètement refonder notre politique migratoire avec une Europe qui tient ses frontières.
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18h04: Les membres du gouvernement sont en train de prendre place pour assister à la Conférence de Presse
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16h48: Pour sa conférence de presse , Emmanuel Macron sera assis derrière un bureau blanc. Yannick Letranchant, Directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions, dévoile sur son compte Twitter une photo:
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16h36: A 18H00, le chef de l'Etat prendra place face à 320 journalistes, dont près d'un tiers de correspondants étrangers, dans la salle des fêtes de l'Elysée pour y dévoiler les enseignements tirés du grand débat qu'il avait lancé le 15 janvier. Emmanuel Macron devait s'adresser aux Français le 15 avril mais l'incendie de Notre-Dame l'avait contraint à reporter son allocution.
Entretemps, des fuites dans les médias l'ont privé de l'effet de surprise et obligé à revoir son plan de communication. Il débutera la conférence de presse par une déclaration d'une vingtaine de minutes qui "donnera des perspectives et un cap", selon la présidence. Puis il entrera dans le détail des mesures en répondant aux questions des journalistes. Il devrait ainsi préciser les conditions de baisses d'impôts pour les classes moyennes, de réindexation des retraites inférieures à 2.000 euros ou la promesse de ne pas fermer d'écoles ou d'hôpitaux jusqu'à la fin du quinquennat.
15h50: Au cours de son propos liminaire d'une vingtaine de minutes ou de l'échange avec les journalistes, il devrait d'abord corriger le tir sur un thème, dont l'absence dans son projet d'allocution avait été remarquée jusque dans son propre camp : l'environnement sera abordé lors de cette conférence de presse.
Il y aura des mots, mais aussi une méthode : des citoyens devraient ainsi être tirés au sort avec pour mission de faire des propositions sur "l'écologie du quotidien". Emmanuel Macron va aussi solliciter les partenaires sociaux lors d'une prochaine conférence sociale et environnementale. "Il veut les mettre face à leurs responsabilités", décrypte un ministre, en les appelant notamment à lier transition écologique et emploi. R
este que l'éducation et la santé constituent la mère des batailles, selon le chef de l'État.
L'engagement de ne pas fermer d’école jusqu'en 2022 sera maintenu, ce qui ne signifie pas qu'aucune classe ne fermera.
11h33: L'ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer, a estimé que la conférence de presse d'Emmanuel Macron ce jeudi soir pour répondre à la crise des «gilets jaunes» lui permettra d'«aller au fond des choses». «Il pourra aller au fond des choses, à un moment donné où il semble être un peu au dos du mur, c'est bien de montrer qu'il n'a peur de rien», a commenté Gaspard Gantzer, désormais candidat à la Mairie de Paris sur RFI.
10h20: Ceux-ci attendent ces annonces avec scepticisme. Tout en approuvant les principales mesures que devrait confirmer le président, plus de trois quart d’entre eux (76%) estiment que le grand débat ne permettra pas d’améliorer la situation politique, économique et sociale du pays, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, le Cevipof et la Fondation Jean-Jaurès.
10h00: Pouvoir d'achat, retraites, démocratie, décentralisation, environnement, santé, ruralité...: le chef de l'Etat est attendu sur de multiples dossiers, dont certains très délicats comme la durée du temps de travail, à partir de 18H00 dans la salle des fêtes de l'Elysée. Il introduira sa première conférence de presse du quinquennat par une déclaration d'une vingtaine de minutes qui "donnera des perspectives et un cap" à la lumière de la crise sociale et politique qui bouleverse sa politique depuis l'automne, selon l'Elysée.
Puis Emmanuel Macron répondra aux questions des journalistes français et étrangers pendant environ deux heures en direct sur les grandes chaînes de télévision, dont TF1 et France 2.
Mais "ce ne sera pas un grand débat avec les journalistes", avertit son entourage, en faisant référence aux longues rencontres des derniers mois.
09h23: Le président sera entouré par les membres du gouvernement, que le Premier ministre Edouard Philippe réunira en "séminaire" lundi prochain 29 avril, dans un format inédit associant des responsables de la majorité. Avec l'objectif de "très rapidement se mettre en ordre de bataille pour définir un calendrier (...) de mise en oeuvre des annonces qui auront été faites", selon la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
08h50: Les vingt premières minutes seront consacrées à un propos liminaire du chef de l’État, avec un certain nombre d’annonces à la clé. Puis viendra le temps des questions des journalistes, où là aussi le président pourrait dévoiler de nouvelles mesures en fonction des sujets abordés par la presse.
07h11: Le chef de l'Etat aura fort à faire pour convaincre les Français, qui ne sont que 24% à penser que le grand débat permettra d'améliorer la situation politique, économique et sociale du pays, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié mercredi par Le Monde. "Je ne doute pas que les commentaires seront majoritairement négatifs car il y aura eu tellement d'attente", prévient un membre du gouvernement.
L'opposition est partagée entre attentisme et dénonciation d'un exercice qui pollue la campagne pour les élections européennes du 26 mai.
Le premier vice-président des Républicains Guillaume Peltier a ainsi souhaité sur BFMTV qu'Emmanuel Macron "n'additionne pas des mesures catégorielles ou communautarisantes".
"J'espère qu'il y aura (jeudi) des mesures beaucoup plus fortes que celles qui ont fuité" car "ce n'est pas du tout au niveau de la crise sociale que l'on connait", a déclaré Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique, sur Sud Radio.
Le Rassemblement National pointe le risque que cette "opération de communication" du président n'ait "un effet dévastateur" en cas de déception des Français. La tête de liste EELV pour les européennes, Yannick Jadot, a pour sa part hâte que l'exécutif mette fin au grand débat: "Ca suffit qu'Emmanuel Macron veuille à ce point tuer la campagne européenne", a-t-il lancé mardi.
Vos réactions
Votre rsa et vos allocs vous les touchez au bout de 35 ou de 39 h à rien foutre ?
Et votre pension d'handicapé, toujours avant le 10 de chaque mois ???
Effectivement, même ses ministres/soutiens estimaient qu'après 5 mois de contestations, il y aurait un avant/après ... qu'après ce grand débat (aux allures de monologue, sur fond de campagne européenne , finalement) des mesures fortes seraient annoncées, basées sur les revendications des français ....
Nous sommes, hélas, loin du compte !
"Plus rien se sera comme avant" !!!! nous répétaient ils en cœur depuis quelques jours !!!!
Ils se retenaient juste d'ajouter "vous allez voir ce que vous allez voir " !!!
Et dire que, selon Sebastien Lecornu ce grand débat" a couté 12 millions d'Euros !!!
Ca fait cher la facture du veto pour la mise bas d'une souris !!!!!
En gros l'art d'entourlouper les gens je réponds pas aux questions que les journalistes me posent non ce sera le gouvernement de prendre les coups de batons quand on appliquera ce que je viens de dire.
6 mois de "grand débat" pour en arriver la ?? à cette mascarade ??? à ce grand vide ???
Il lancerait un appel en direct à la télé aux gilets jaunes de reprendre les ronds-points des demain matin qu'il ne s'y prendrait pas autrement !

Effectivement, même ses ministres/soutiens estimaient qu'après 5 mois de contestations, il y aurait un avant/après ... qu'après ce grand débat (aux allures de monologue, sur fond de campagne européenne , finalement) des mesures fortes seraient annoncées, basées sur les revendications des français ....
Nous sommes, hélas, loin du compte !
6 mois de "grand débat" pour en arriver la ?? à cette mascarade ??? à ce grand vide ???
Il lancerait un appel en direct à la télé aux gilets jaunes de reprendre les ronds-points des demain matin qu'il ne s'y prendrait pas autrement !

De l'enfumage
Rien de concret en final. Que des petites mesurettes.
je te fais le résumé gratos : je vais vous la mettre bien profond , bande de cassos
mort de rire !! et pourtant c'est vrai
allez restez cools sinon on va vous dire d'aller vivre en corée du nord !
Je ne me fais pas d'illusions !!!!
vous avez raison !!!
Je me contenterais d'un résumé sur une chaîne d'infos
je te fais le résumé gratos : je vais vous la mettre bien profond , bande de cassos
sa campagne électoral pour les européen n'est toujours pas fini pffff
On garde espoir !!!!!!
J'espère ne pas être déçu !!!!!!!
bon courage !!!
les solutions vont etre encore pire ..1 jour ferié supprimer ?? 39 H de travail...?? genial...les carburants qui baissent ?? ils sont encore plus chers qu avant...
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