20/04/2019 20:49

Gilets Jaunes : 27.900 participants dont 9.000 à Paris - De violents affrontements Place de République à Paris - 182 personnes en garde à vue en France, dont 163 à Paris

20h48: 182 personnes ont été placées en garde à vue à l'issue des manifestations dans l'Hexagone, fait savoir Christophe Castaner.

19h20: La préfecture de Paris annonce que les policiers ont procédé à 227 interpellations, et ont effectué 20 518 contrôles préventifs.

19h00 LE POINT A 19h

Après plus de cinq mois de mobilisation, des milliers de "gilets jaunes" étaient de retour dans la rue samedi pour un acte 23 marqué par de nouvelles échauffourées à Paris, à l'issue d'une semaine dominée par l'incendie à Notre-Dame.

Réunies pour lancer un nouvel "ultimatum" à Emmanuel Macron, plusieurs milliers de personnes ont marché au départ de Bercy, dans le sud-est de la capitale. Les premières échauffourées ont éclaté en début d'après-midi près de Bastille, avant de se concentrer sur la place de la République, point d'arrivée du cortège.

La place, pratiquement bouclée, était régulièrement plongée dans un nuage de gaz lacrymogènes tandis que des manifestants jetaient bouteilles et autres projectiles en direction des forces de l'ordre. Plusieurs enseignes ont été vandalisées, a constaté une journaliste de l'AFP. Amplifiant le climat de tension, certains manifestants criaient "Suicidez-vous, suicidez-vous" aux forces de l'ordre, alors que la police est touchée par une vague de suicides sans précédent.

En milieu d'après-midi, la police avait procédé à Paris à 189 interpellations et à plus de 17.500 contrôles préventifs, selon la préfecture. A 16H00, 122 personnes avaient été placées en garde à vue dans la capitale, dont quatre mineurs, selon le parquet.

Selon le décompte des autorités à 14H, environ 9.600 "gilets jaunes" manifestaient en France, dont 6.700 à Paris, des chiffres en hausse par rapport à la semaine précédente.

18h55: Nouveau bilan : 27 900 participants dont 9000 à Paris, selon une source au ministère de l’Intérieur.

18h36: Un sapeur-pompier a été interpellé rue de Dunkerque à Paris, en compagnie de personnes soupçonnées d'être des black blocs, rapporte BFMTV. Dans son sac, les forces de l'ordre on retrouvé des feux d'artifice, des fumigènes et du matériel pour fabriquer des cocktails Molotov. Il a été interpellé pour "participation à une manifestation et détention et transport de produits incendiaires". 

18h15: La dispersion est en cours place de la République à Paris

17h40: De nouveaux heurts éclatent place de la République à Paris - Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogènes 

17h33: Selon un bilan provisoire du parquet de Paris, 122 personnes ont été placées en garde à vue dans la capitale. Parmi eux, quatre sont mineures.

17h04: Plusieurs milliers de manifestants se sont regroupés à Toulouse en début d'après-midi, et des tensions ont éclaté dans la préfecture de Haute-Garonne lorsque la police a tenté de disperser la manifestation, notamment à l'aide de gaz lacrymogènes.

16h37: La préfecture de police de Paris indique que 189 personnes ont été interpellées jusqu'à maintenant 

16h18: Trois policiers ont été blessés quai de Jemmapes, dans le 10ème arrondissement de la capitale, indique la préfecture de police.

16h11: Selon des journalistes sur place, le canon à eau vient d'être utilisé pour la première fois de la journée pour disperser le coeur de la place de la République, mais beaucoup refusent de quitter les lieux.

15h57: Le ministère de l’Intérieur indique 9600 participants en France, dont 6700 à Paris. A titre de comparaison, il y avait 7500 participants la semaine dernière dont 1300 à Paris.

15h50: Selon un journaliste de CNews présent place de la République à Paris, beaucoup de casseurs cagoulés sont présents, et veulent uniquement en découdre avec les forces de l'ordre

15h26: A 15h, 137 personnes ont été interpellées, et 14.044 contrôles préventifs ont été effectués dans la capitale, selon la préfecture de police de Paris

15h19: Des manifestants ont tenté à Paris de pénétrer dans un supermarché et dans un magasin de sport pour les piller, mais les autorités sont intervenues immédiatement

15h19: Sur Twitter, la préfecture de police adresse un message aux manifestants: "Des groupes violents se sont constitués dans le cortège à proximité de la place de la République, désolidarisez vous de ces groupes, laissez les forces de l'ordre et de secours intervenir."

 

14h44: La tension monte encore d'un cran à Paris avec l'arrivée des premiers black blocs:

14h19: La situation se tend Boulevard Richard Lenoir à Paris avec un face-à-face tendu entre les policiers et les manifestants. Des pavés sont retirés du sol et des manifestants tentent de s'emparer de matériels de chantiers

13h59: Selon une source policière, citée par FranceInfo, les manifestants seraient environ 7 500 manifestants à Bastille. La situation semble se tendre. Un Franprix a été pillé à proximité du boulevard Richard Lenoir et du mobilier urbain a été brûlé, toujours selon cette source à nos confrères.

13H54: 126 interpellations et 11 062 contrôles préventifs ont été effectués à Paris par les forces de l'ordre, annonce la préfecture de police de Paris

13h04: Si la situation est relativement calme pour le moment, dans les rues de Paris, blindés, canons à eau et policiers restent mobilisés.

12h34: A Paris, le cortège s'élance depuis Bercy. Entre 1.000 et 2.000 manifestants sont présents dans le quartier de Bercy, à Paris.

12h04Le président Emmanuel Macron recevait le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner samedi midi à l'Elysée pour un "point de situation" sur cette nouvelle journée de mobilisation des "gilets jaunes", a-t-on appris auprès de la présidence.

Alors que le chef de l'Etat doit annoncer sa réponse au grand débat et à la crise lors d'une conférence de presse jeudi, les "gilets jaunes" lui lancent un nouvel "ultimatum" avec un appel national à manifester samedi à Paris, où les autorités redoutent le retour des "casseurs".

Quelques milliers de "gilets jaunes" étaient réunis samedi vers midi dans l'est parisien à Bercy, un des points de rassemblement de cet acte 23 du mouvement, a constaté l'AFP.

Le premier "ultimatum" des "gilets jaunes" avait donné lieu le 16 mars à des scènes de saccages et de pillages sur les Champs-Elysées, alors que le couple présidentiel se trouvait à La Mongie, une station de sports d'hiver des Hautes-Pyrénées où Emmanuel et Brigitte Macron ont leurs habitudes.

11h13: 70 personnes ont été interpellées à Paris ce matin, indique la préfecture de police de la capitale, pour port de matériel interdit

10h50: Premières tensions à gare du Nord, à Paris, selon plusieurs journalistes sur place. Sur Twitter, Charles Baudry publie une vidéo montrant les premiers tirs de gaz lacrymogènes:

09h34: Plus de 60.000 policiers sont déployés dans toute la France aujourd'hui. Au total, 5.000 policiers et gendarmes seront déployés dans la capitale. 

08h56: Plusieurs stations de métro ont été fermées dès 8 heures ce matin à Paris sur ordre de la préfecture de police.

Le trafic est interrompu sur la ligne 1 entre Chatelet et La Defense ; sur la ligne 6 entre Etoile et Trocadero; sur la ligne 8 entre La Motte-Picquet-Grenelle et Richelieu-Drouot; sur la ligne 9 entre Trocadero et Saint Augustin; sur la ligne 12 entre Sevres-Babylone et Saint-Lazare et sur la ligne 13 entre Duroc et Saint-Lazare. 
A noter que plusieurs stations sont fermées: La station Etoile sur la ligne 2; la station Palais Royal-Musée du Louvre et Pyramide sur les lignes 7 et 14; la station Madeleine sur la ligne 7; Opéra sur les lignes 7 et 3 ainsi que la gare Charles de Gaulle-Etoile desservie par le RER A. 

07h15: Les gilets jaunes ont promis depuis plus de trois semaines une mobilisation exceptionnelle pour le samedi 20 avril, à l'issue du grand débat national. Et la valse-hésitation autour des annonces d'Emmanuel Macron, dont l'allocution a finalement été annulée lundi à cause de l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, n'y a rien changé.

Sur Facebook, les appels à se rendre dans la capitale pour ce 23e samedi consécutif de manifestation se multiplient, parfois sur un ton menaçant.

06h21: Le préfet de Paris, Didier Lallement, a annoncé vendredi qu’une seule manifestation "au titre des gilets jaunes" avait été autorisée, celle qui partira de la Basilique Saint-Denis et se terminera à la faculté de Jussieu. En revanche, deux autres manifestations "problématiques", qui devaient s’achever sur les Champs-Elysées ou emprunter les quais près de Notre-Dame ont été interdites.

Le préfet a demandé aux organisateurs de modifier leur parcours. Il a également affirmé que les forces déployées, à "l’extrême mobilité", interviendraient immédiatement dès qu’il y aura de "la casse" et que "les attroupements délictuels" seront dispersés.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de jcfrom06
20/avril/2019 - 17h39
maroille chaud a écrit :

selon les chiffres on est à 7 CRS pour 1 manifestants, bon c'est sûr que sur n'importe quelles images on serait tenter de dire que c'est le contraire mais bon, puisqu'on nous le dit mdr

un autre truc marrant c'est que les interpellations ne concernent presque jamais les casseurs, eux font leur petit truc de leur côté, ça peut toujours servir pour encore faire baisser le mouvement dans les sondages smiley

tout cela appartient a une certaine logique, les forces de l'ordre sont positionnés a des endroits qui peuvent  être éloignés des manifestants, ne sachant pas ou aller se situer cette marée humaine.

vous pouvez continuer à croire que le gouvernement est méchant que les autres sont des moutons. bon courage.

Portrait de jcfrom06
20/avril/2019 - 16h35

9600 gj sur 65 000 000 soit 0.014 % de la population. 

à titre de comparaison dans le cadre d'un de match de foot, avec  l’équipe de REIMS (en ligue 2), il y a en moyenne   10 118 personnes (source le journal l'équipe).

Portrait de claud34
20/avril/2019 - 15h02

126 interpellations dont 0 casseur.

Portrait de Harry Lime
20/avril/2019 - 14h57

Quelle bande de minables ! Il n'y a rien de bien à attendre de ce mouvement des gj. Ils démontrent depuis des mois qu'ils n'ont rien à proposer. Ce sont des haineux frustrés qui ont trouvé un moyen d'exister. MINABLES !