15/03/2019 18:01

EXCLU AVANT-PREMIERE - Zone Interdite (M6): Des chômeurs de longue durée retrouvent un emploi grâce à une entreprise pas comme les autres - VIDEO

Dimanche soir, à 21h, M6 diffusera un nouveau numéro de "Zone Interdite", présenté par Ophélie Meunier. L'émission sera intitulée "Objectif zéro chômeur : l'incroyable histoire d'une entreprise pas comme les autres".

Jeanmarcmorandini.com vous propose de découvrir, en exclusivité, les premières images de l'émission diffusée dimanche soir sur M6 (voir vidéo ci-dessus).

Présentation

Proposer un emploi en CDI à toutes les personnes au chômage depuis plus d'un an, en utilisant les 18 000 euros que coûtent leurs allocations à l'État, c'est l'idée révolutionnaire de l'initiative « territoire zéro chômeur de longue durée ». Cette initiative est testée depuis trois ans dans dix communes de France.

À Mauléon (Deux-Sèvres), soixante-sept personnes ont ainsi retrouvé un travail et leur vie en a été transformée. Ils ont tous été embauchés par une entreprise pas comme les autres ; une entreprise à but d'emploi (EBE) dont l'objectif n'est pas de générer des profits mais de créer du travail pour ceux qui en ont besoin.

Durant trois ans, Zone Interdite a suivi pas à pas cette incroyable aventure, l'histoire d'un rêve collectif devenu réalité. En 2015, au début du projet, Pierrick, 38 ans, père de deux petites filles, vient de perdre sa femme dans un accident de voiture. Impossible de trouver un emploi à mi-temps compatible avec ses nouvelles obligations familiales. Confronté au chômage, il est passé par des phases de profond désespoir. Cet ancien chauffeur routier est désormais le comptable de l'ESIAM, entreprise à but d'emploi créée à Mauléon. Reconstruit et apaisé c'est aujourd'hui un homme neuf.

Pauline, coiffeuse et femme de militaire, n'aurait jamais pensé devenir une « chômeuse longue durée », estimant, comme beaucoup, que si on veut travailler on peut. Mais à 42 ans, souffrant d'une maladie professionnelle qui l'empêche d'exercer son métier, ses recherches actives d'un emploi restent vaines. Elle vit cette période comme une humiliation profonde, convaincue de n'être plus rien sans travail. Aujourd'hui Pauline est chargée de prospecter de nouveaux clients pour les multiples activités que propose l'ESIAM.

Entretien d'espace verts, couture, pressing, tri sélectif, animation dans les écoles et les maisons de retraites, transport de personnes, lombriculture, bricolage… la palette ne cesse de s'enrichir, s'appuyant sur les compétences de ces anciens chômeurs souvent considérés comme inemployables. Tous les salariés sont payés au SMIC et tous ont à cœur de réussir. Comme Mohammed, arrivé en France en 1973. Il aime à répéter qu'il ne supporte pas les fainéants. Aussi, lorsqu'il se retrouve sans emploi, il vit le chômage « comme une prison ». Il faisait partie des premiers salariés de l'ESIAM, aujourd'hui, son fils Adil a aussi rejoint l'aventure. Ils travaillent à la réfection de l'église de Mauléon.

Remis en selle, les anciens chômeurs sont encouragés à retrouver du travail dans des voies plus classiques, avec l'assurance d'être réembauchés en cas de problème. Sébastien, aux commandes de la communication de l'ESIAM, va sans doute se lancer : il rêve d'ouvrir une chambre d'hôte. Une belle revanche pour lui qui vivait encore, il y a trois ans, du RSA et de l'aide de ses parents. Alors ce modèle est-il viable ? Peut-il être dupliqué ? Ophélie Meunier sera à Mauléon pour faire le bilan de cette expérience qui devrait être étendue prochainement à cent-cinquante autres villes.

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