Nos confrères de Paris-Normandie ont diffusé la vidéo de l'équipe de LCI prise à partie de façon très violente hier à Rouen. Une attaque d'une telle violence que l'un des deux membres chargé de leur sécurité à du être hospitalisé.
D’après la préfecture de la Seine-Maritime, qui confirme les informations de Paris-Normandie, l’un des agents de sécurité serait venu au secours de son collègue. Il a alors été agressé par des manifestants et souffre d’une fracture du nez. Les quatre membres de l’équipe ont déposé plainte au commissariat de police de Rouen.
VIDÉO @paris_normandie. Une équipe de journalistes de la chaîne @LCI ciblée par des manifestants à #Rouen. Les deux journalistes étaient accompagnés de deux agents de sécurité, dont l'un a dû être transporté à l'hôpital.
— paris_normandie (@paris_normandie) 12 janvier 2019
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A Paris, une équipe de journalistes de LCI a aussi été prise à partie par quelques manifestants et une journaliste jetée à terre avant d'être protégée par d'autres manifestants, a constaté un journaliste de l'AFP. Le ministre de la Culture Franck Riester a dénoncé sur Twitter un "ignoble lynchage" à Rouen.
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Grivaux a, lui, poussé un "coup de gueule" sur le réseau social: "Depuis des semaines des équipes de journalistes sont prises à partie et subissent des violences de la part de manifestants partout en France".
A Toulon, dans le Var, deux journalistes vidéo de l'AFP ont été menacés alors qu'ils filmaient des échauffourées, avant de trouver refuge dans un restaurant.
D'abord pris à partie par un jeune homme sans gilet jaune, ils ont été poursuivis par une dizaine de personnes et ont reçu "des claques dans le dos, dans la caméra" et un "coup de pied (...) dans la hanche", a raconté l'un d'eux.
A Marseille, la tension est brièvement montée, au début de la manifestation, quand une dizaine de gilets jaunes ont empêché de travailler une journaliste vidéo de France 3 et deux photographes locaux, les contraignant à s'éloigner, en insultant "les journalistes, qui ne font que mentir".
"La seule info, c'est sur les réseaux sociaux", criait la "gilet jaune" à l'origine de l'incident.
"A #Toulouse, une horde de #GiletsJaunes se défoule sur UNE journaliste de @ladepechedumidi SEULE dans sa voiture. +On va te sortir et te violer+", a rapporté Lionel Laparade, un rédacteur en chef adjoint du journal sur Twitter.
A Paris, un agent de sécurité accompagnant un vidéaste de l'AFP a, lui, reçu des coups de matraque de la part des forces de l'ordre. "Dans notre démocratie, la presse est libre", a réagi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur Twitter.
Vos réactions
Inadmissible mais le résultat d'un traitement de l'info spectaculaire qui fait de l'audience. Celui-ci n'allant pas dans le sens de la vérité, puisqu'ils n'en montrent surtout qu'un aspect. Mais agresser les médias, en plus d'être inadmissible car violent, est de plus anti-constructif, car contribue à la décrédibilisation du mouvement.
On a pu aussi voir par exemple hier à Toulouse une femme Gilet Jaune empêcher d'autres manifestants d'en découdre avec les forces de l'ordre, aidé par la suite par d'autres manifestants. Vu seulement dans deux médias, un média local et un média alternatif ("Toulouse : une Gilet jaune pacifiste s'interpose entre des manifestants et des policiers").
ne pas aimer les journalistes (pour ne citer qu'eux) justifie-t-il cette haine et leur taper dessus à ce point là.Les GJ disent qu'on est en dictature, mais c'est plutôt eux qui sont dans la dictatureFaut voir comme on se fait tomber dessus quand on leur dit qu'on est pas d'accord avec telle ou telle action.
Franchement, je comprends la haine des gens. Les journaliste ne font pas leur travail !!! Ils sont à la solde de la préfecture, et répètent une propagande mensongère honteuse ! (mobilisation à la baisse (lol !), des chiffres divisés par 10 où les manifestants sont moins nombreux que les CRS (lol, c'est un peu gros leurs conneries).
On respectera les journalistes quand ils commenceront à faire le travail pour lequel ils sont payés !
Il est marrant de voir votre façon de penser. Si ce qui se dit va dans votre sens c'est la pure vérité. Mais dès que c'est à l'inverse, c'est mensonges, calomnies, fake news ou complaisance.
Tout n'est jamais tout noir ou tout blanc. Et c'est rarement celui qui crie le plus fort qui a raison.
Que ce soit les black blocs ou GJ qui tapent ces fumiers, peu importe.
Vu le nombre de lynchages policiers qu'ont subit les manifestants et que les journalistes font exprès d'ignorer car ça ne sert pas la propagande officielle, c'est très bien qu'ils mangent un peu.
Ils ne mangeront jamais autant que nous et je ne vois pas pourquoi quand c'est eux, ça doit tout de suite être plus important que quand c'est nous.
Après il faut être honnête, dans le cas de Rouen, ils n'ont pas été tapé car journalistes mais parce qu'ils ont été confondus avec des agents de la BAC qui tirait à flux tendu sur la foule depuis le matin.
Peut être parce que eux "mangent" dans l'exercice de leur métier.
Vous, vous n'avez qu'à pas harceler les forces de l'ordre ou ne pas vous placer en 1ères lignes avec les casseurs.
si les journalistes étaient impartiaux, ça n'arriverait pas ce genre de probleme sur le terrain. donc en réalité le probleme est extrêmement facile à régler.
entre la désinformation H24 de BFMacron , les photos truqués de france3 etc etc
pas moins de 70 réactions/jour.....vous allez battre le record
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