En colère, une retraitée interpelle Emmanuel Macron à Charleville-Mézières: "Monsieur le Président, on devient malheureux" - VIDEO

Emmanuel Macron a réuni aujourd'hui son gouvernement loin de Paris, à Charleville-Mézières, au 4e jour de son périple mémoriel dans le nord-est où il a de nouveau dû faire face à la colère contre la hausse des prix des carburants.

Une retraitée, en colère, a notamment interpellé le chef de l'Etat. "Je suis grand-mère, arrière grand-mère... On ne peut plus gâter nos petits-enfants. Pendant un an, je paie des impôts parce que j'ai trop travaillé. On n'arrive même plus à vivre", a-t-elle lâché.

Et d'ajouter : "On ne peut plus gâter nos enfants et nos petits-enfants. Quand est-ce que vous allez faire quelque chose pour nous ? J'aimerais bien qu'un jour je vous voie à l'Elysée pour que je puisse vous expliquer la situation (...) On était heureux. On devient malheureux. Monsieur le Président, on devient malheureux".

"Il y a des gens qui sont en colère de bonne foi et des gens de mauvaise foi», a commenté ensuite le chef de l’Etat devant la presse, avant de répéter qu’il avait décidé d’aider les plus pénalisés. "On accompagne pour que les gens puissent changer de voiture, aller vers des véhicules moins polluants". "Et puis on accompagne pour que ceux qui sont obligés de se déplacer chaque jour pour travailler soient mieux aidés, à partir du moment où on dépasse un certain seuil".

«Aujourd’hui, ça a trop monté et donc on va agir», a-t-il promis, affirmant que les régions ne seraient pas mises à contribution pour ces nouvelles aides mais que «le gouvernement et le Parlement prendront leurs responsabilités», a-t-il affirmé.