07/07/2018 17:00

Les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) ont appelé les eurodéputés à "sauver l'internet" en rejetant le projet de réforme du droit d'auteur

Des musiciens et artistes français, de Jean-Jacques Goldman jusqu'aux éditeurs de journaux ainsi que des créateurs de contenus en tous genre se mobilisent contre les GAFA pour défendre la réforme européenne du droit d'auteur, avant un vote crucial des eurodéputés qui devrait intervenir demain.

Plus de 70 artistes ont pourfendu, dans une tribune mise en ligne mardi par le quotidien Le Monde, une "campagne de désinformation au service des grandes puissances du numérique", qui "répand l’idée que ce texte met en péril l'exercice des libertés fondamentales sur Internet".

"Il est urgent de rappeler qu’être artiste est un métier. Les créateurs ont une place essentielle dans notre société, et leur protection participe du bon fonctionnement de notre démocratie", soulignent les signataires, dont Julien Doré, Abd al Malik, Françoise Hardy...

L'objectif principal de cette réforme, proposée par la Commission européenne en septembre 2014, est la modernisation du droit d'auteur rendue nécessaire par la révolution numérique, la dernière législation sur le sujet remontant à 2001. L'idée étant d'obliger les plateformes à mieux rémunérer les créateurs de contenus.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de bruno.13
8/juillet/2018 - 01h25

Le parlement européen a rejeté le projet et il faut y voir un lobbying intensif des GAFA qui se sont achetés des députés européens. Ras le bol d'être dirigés par des vendus qui veulent nous imposer l'inculture américaine. Hélas, l'Europe n'est plus grand chose de nos jours avec un personnel politique aussi pourri. On s'aperçoit que voter aux élections européennes ne sert plus à rien dont autant s'abstenir. Les anglais auraient-ils eu raison de partir? Cessez l'utiliser Google, passez à Qwant. Et dans cette guerre commerciale voulue par les américains, l'Europe osera t-elle taxer ces fameux GAFA qui non seulement dictent la politique européenne mais refusent toute forme de taxation sur les bénéfices tirés des activités en Europe