
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi un homme et sa belle-sœur à 10 mois de prison avec sursis pour avoir fait chanter Tony Yoka. Ils devront également payer 6000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.
En juin 2017, le boxeur fixe un rendez-vous dans un hôtel parisien à une hôtesse de l'air. Une rencontre uniquement professionnelle selon lui. Mais la réceptionniste, une femme de 27 ans, le reconnaît et imagine un adultère. Elle en parle lors d'un dîner à son beau-frère, âgé de 32 ans.
Les deux prévenus se mettent en tête d'utiliser les images de vidéosurveillance sur lesquelles Tony Yoka et l'hôtesse de l'air apparaissent à l'entrée de l'hôtel. "On a perdu le sens des réalités", reconnait la prévenue, qui a perdu son emploi après cette affaire.
Son beau-frère, pensant s'adresser à l'hôtesse de l'air, envoie de nombreux SMS où il menace d'envoyer les images à la presse people. Mais c'est en fait le boxeur qui reçoit les messages et dépose plainte.
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