
Une cinquantaine d'entreprises européennes du monde de la presse, des télécoms et d'internet ont dénoncé un texte européen en préparation sur les données personnelles, estimant qu'il ne ferait que renforcer la maîtrise des géants américains sur ces informations. Les dispositions du règlement européen "e-privacy", actuellement en discussion à Bruxelles, "en l'état n'offriront pas une protection efficace" de la confidentialité des données personnelles mais "renforceront les positions des acteurs dominants de l'économie de la donnée", écrivent ces entreprises dans une lettre ouverte. Ses dispositions "menaceront le développement des start-ups et des entreprises innovantes européennes, de la publicité en ligne, des opérateurs télécoms (...) et porteront atteinte au rôle essentiel de la presse et des médias dans la vie démocratique européenne", selon le texte.
Le projet "e-privacy", qui vise à protéger la vie privée des internautes, a été adopté par le Parlement européen mais est encore en cours de discussion entre les gouvernements de l'UE à Bruxelles. Il prévoit que chaque internaute dans l'UE pourrait décider une fois pour toutes d'accepter ou non les "cookies", ces fichiers invisibles qui se greffent sur un ordinateur pour capter des données personnelles, au lieu de prendre sa décision site par site comme c'est le cas actuellement. Les internautes qui choisiraient cette option se rendraient ainsi invisibles des sites qu'ils visitent, privant ceux-ci de précieuses informations personnelles valorisées grâce à la publicité, et en en particulier la publicité ciblée.
Les navigateurs ou interfaces détenues par les grands acteurs technologiques comme Google, Facebook et Apple resteraient dans ce cas les seuls à pouvoir accéder aux données de ces internautes, à qui ils pourraient continuer d'imposer leurs conditions d'utilisation, du fait de leur position incontournable. Les principales organisations professionnelles de la presse écrite française (SPQN, UPREG, SEPM, FNPS et SPHR) notamment alertent depuis plusieurs mois sur les dangers que représenterait pour elles la suppression des "cookies". Elles sont rejointes cette fois-ci par des organisations professionnelles de la presse européennes, comme le Conseil des éditeurs européens (European publishers council), qui fédère les médias européens, ou la fédération de la presse magazine européenne (European magazine media association). Et elles sont rejointes également par d'autres acteurs d'internet comme l'opérateur Orange, la "pépite française" de ciblage publicitaire Criteo, le groupe allemand de vente en ligne Zalando, ou des organisations professionnelles européennes de start-ups comme France Digitale ou l'allemande Deutsche startups.
Vos réactions
en résumé les spammeurs s'offusquent qu'on les prive de nos données personnelles qu'ils veulent exploiter eux aussi comme Google big brother ou facebook little brother ! ça serait anormal pour eux que seul Google sache tout de nous, mieux que nous, nos orientations sexuelles, religieuses, politiques, etc... (le moteur de recherche google+maps+youtube+etc etc etc +Gmail qui lit tous nos courriels sans autorisation, +androïd qui sait tout ce que font les gogos sur leurs smartphones non sécurisés comme ceux d'Apple qui lui protège trop...)
Pourtant les commentaires haineux sont bien faits par des extrémistes anonymes racistes contre lesquels on semble ne rien pouvoir faire...
c'est pas toi qui y va de tes commentaires "fils de putes" et autres ignominies de ce genres ?
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