
Interrogé hier soir sur Europe 1, Frédéric Mitterrand estime que la révocation du patron de Radio France, Mathieu Gallet, par le CSA est une "révocation politique."
"Il était devenu quelqu’un de pénible pour le gouvernement en place. Je pense que c’est une révocation politique."
Selon Frédéric Mitterrand, dont Mathieu Gallet a été le directeur de cabinet adjoint quand il était ministre de la Culture, la décision du CSA ne s'est pas fondée sur la condamnation pour favoritisme de la justice. "Ce n’est pas la raison pour laquelle le CSA l’a écarté. Mathieu Gallet souffrait de trois désavantages vis-à-vis du pouvoir en place.
- Il y a d’abord ce tropisme de pureté,
- Puis dans le contexte général de l’audiovisuel il devenait un personnage trop important.
- Enfin, c’est la rumeur selon laquelle Mathieu Gallet et Emmanuel Macron auraient eu une liaison. Je pense que cette rumeur, totalement fausse (Emmanuel Macron lui-même avait démenti avec ironie cette rumeur durant la campagne présidentielle), a tout de même exaspéré le président"
Frédéric Mitterrand demande enfin à ce que la présomption d'innocence soit respectée pour Mathieu Gallet, adoptant une ligne de défense similaire à celle des avocats de l'ancien patron de Radio France (ces derniers ont regretté que "la pression de l'État" ait été "plus forte que la présomption d'innocence").
Vos réactions
Qu'est-ce qui pourra faire taire un jour ces grosses pourritures passées par le ministère de la culture ?
c'est exactement ce que j'ai pensé à cette annonce, c'est Macron qui a parlé de la rumeur
probablement,
Comment peut on encore donner la parole à ce vieux vicieux lubrique qui se paye des petits Thaï.
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