
Un tribunal pakistanais a ordonné au gouvernement d'ouvrir une enquête sur les "blasphèmes" proférés en ligne et menacé de bloquer l'accès aux réseaux sociaux dans le pays s'ils ne parvenaient pas à censurer les contenus jugés insultants envers l'islam.
La question s'était à nouveau posée en janvier, lorsque cinq militants libéraux connus pour leurs critiques des extrémistes religieux et de l'armée ont été enlevés, par des institutions étatiques selon des opposants et défenseurs des droits de l'Homme.
Quatre d'entre eux ont été rendus à leur famille, après avoir été accusés de blasphème pour des publications sur des pages Facebook pro-laïcité qui ont été vilipendées et expurgées.
"Le juge a ordonné au gouvernement de créer une Commission d'enquête conjointe composée uniquement de responsables musulmans, afin de se pencher sur la question du blasphème", a indiqué Me Tariq Asad, conseil de la Mosquée rouge, une institution ultra conservatrice qui a saisi le tribunal.
Vos réactions
Avec Macron et Hamon on va en marche vers l'islamisme.
Décidemment, cette secte moyen-âgeuse n'admet aucune critique...
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