
L'ancien animateur du "Morning Live" a brandi un fumigène au Stade de France le 21 mai, lors de la finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM.
Porté par la ferveur d'un match dont le club parisien sortira victorieux, il descend de sa loge pour se retrouver dans les tribunes. Un supporter lui tend un fumigène allumé, qu'il saisit, avant d'être repéré par les services de sécurité.
"Je le prends stupidement dix secondes", regrette-t-il devant le tribunal.
Être "pris dans l'euphorie" n'est "pas une excuse", dit-il.
Venu sans avocat, l'humoriste exprime un autre regret: celui de ne pas avoir accepté, sur les conseils d'un avocat, la peine qui lui avait été proposée peu après les faits dans une procédure de reconnaissance de culpabilité: quatre mois d'interdiction de stade et 800 euros d'amende.
"J'ai l'impression d'avoir fait perdre du temps à la justice, j'en suis désolé", avance-t-il.
La procureure estime que Michaël Youn n'est "pas M. X", qu'il est "écouté, suivi, copié", et a de ce fait une "responsabilité particulière au sein de la société".
Elle requiert quatre mois d'interdiction de stade et 2.000 euros d'amende.
Le tribunal suit ses réquisitions, précisant que la peine d'interdiction de stade recoupe la sanction qui lui a déjà été infligée par le tribunal administratif et le club.
L'humoriste pourra ainsi retourner voir un match "d'ici la fin de l'année", "de manière sage".
"J'attendrai les beaux matchs de la Champions League pour retourner au Parc des Princes", sourit-il à la sortie du tribunal, avant de se faire prendre en photo par des admirateurs.
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