Les personnalités publiques - plusieurs journalistes, un universitaire et deux rappeurs - cibles de menaces de
l'assassin d'un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) lundi soir, ont été placées sous protection policière, a-t-on appris jeudi de source gouvernementale.
"Ils sont protégés, bien sûr. Même si ça peut être des élucubrations", a indiqué cette source.
Larossi Abballa, après avoir tué à l'arme blanche le commandant de police Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider, également fonctionnaire de police, à leur domicile, a enregistré une vidéo de revendication au nom de l'organisation Etat islamique.
Dans cette vidéo diffusée sur l'application Facebook Live puis supprimée des réseaux sociaux, l'assassin s'adresse à la "oumma islamiya" (la "nation musulmane") et multiplie les appels au meurtre: policiers, gardiens de prison, journalistes, députés et maires...
Sont nommément visés cinq journalistes, un universitaire et deux rappeurs,
Jeanmarcmorandini.com a choisi de ne pas diffuser les noms.
Le meurtrier s'en prend également aux "imams égareurs", citant nommément un imam considéré comme fondamentaliste mais visé par des sympathisants de l'EI, sans cette fois menace directe de mort.
Dans sa vidéo de revendication, l'assassin du couple, un Français de 25 ans, fait allégeance à l'EI et à son chef Abou Bakr Al-Baghdadi et promet également que l'Euro 2016 de football sera "un cimetière", et que l'EI "réserve d'autres surprises".
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Vos réactions
quelle connerie
maintenant qu'il est mort ils ne risquent plus grand chose
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