JO de Rio: La flamme olympique allumée à Olympie - Regardez

Avant d'être remise au Brésil le 27 avril pour y parcourir 20 000km, le symbole de la compétition doit parcourir plusieurs sites grecs antiques. Sur son itinéraire, un migrant doit porter la flamme à Eléonas dans la banlieue d'Athènes.

Des dizaines de milliers de kilomètres parcourus par presque autant de porteurs. Le trajet de la flamme olympique, symbole traditionnel de l'arrivée prochaine des JO de Rio, débute ce jeudi en Grèce avant de gagner le Brésil. Dans l'ancienne Olympie, le site des premiers Jeux dans l'antiquité, Grecs et Brésiliens vont allumer -avec tout le décorum de rigueur- la flamme des Jeux de 2016. 

Au cours de son relais, la flamme doit rallier le stade de Maracana le 5 août pour l'ouverture des Jeux à Rio, après une traversée de l'Atlantique. 

Au Brésil à partir du 27 avril, elle va traverser 26 états, 250 villes, soit 20 000 km avec 10 000 porteurs pour brandir ce symbole devant le plus grand nombre. 

Si le soleil est de la partie, la flamme sera allumée à ses rayons par la "grande prêtresse" Katerina Lehou, une actrice grecque, selon unrituel à la mode antique, inauguré pour les Jeux de Berlin en 1936. Une lente chorégraphie, avec de longues tuniques crème plissées, portera le feu au premier porteur, le champion du monde grec de gymnaste Elefthérios Petrounias, avant un passage à l'ex-star brésilienne de volley-ball Giovane Gavio. 

Puis à partir du stade de marbre qui accueillit les premiers Jeux modernes en 1896, la flamme parcourra la Grèce et ses grands sites antiques.  

L'actualité au coeur de son tracé

Mais les crises qui frappent les deux pays ne sont pas oubliées. Comme la crise des migrants en Europe. Le trajet de la flamme passera par le centre de réfugiés d'Eléonas, dans la banlieue d'Athènes, où un réfugié prendra le relais.  

Autre crise, celle politique et judiciaire qui frappe le Brésil: la présidente Dilma Rousseff, menacée de destitution, a annulé sa venue et sera représentée par son ministre des Sports, Ricardo Leyser. Seront toutefois présents le président grec Prokopis Pavlopoulos et celui du comité organisateur des Jeux 2016, Carlos Nuzman.

Le pays assure que, malgré les difficultés économiques et sanitaires comme l'épidémie de virus Zika, la préparation des JO de Rio se déroulerait tout à fait normalement, "en avance". En 2004, la Grèce avait organisé les Jeux mais le pays en paye encore la lourde addition: l'Etat l'avait financé en grande partie, ce qui avait entraîné l'explosion de sa dette publique.