
L'écrivain algérien Kamel Daoud annonce renoncer au journalisme après avoir été accusé par un groupe d'universitaires «d'alimenter les fantasmes islamophobes».
«Que des universitaires pétitionnent contre moi aujourd'hui, je trouve cela immoral : parce qu'ils ne vivent pas ma chair, ni ma terre», écrit le romancier dans une lettre adressée à son ami, l'essayiste américain Adam Shatz.
«Nous vivons désormais une époque de sommations. Si on n'est pas d'un côté, on est de l'autre», et «comme autrefois l'écrivain venu du froid, aujourd'hui l'écrivain venu du monde arabe est piégé, sommé, poussé dans le dos», ajoute Kamel Daoud.
Il dénonce au passage «le préjugé du spécialiste : je sermonne un indigène parce que je parle mieux que lui des intérêts des autres indigènes et post-colonisés».
«Je vais donc m'occuper de littérature (...) j'arrête le journalisme sous peu», conclut l'auteur de «Meursault, contre-enquête» (2014), qui tenait une chronique dans «Le Quotidien d'Oran»
«Je vais aller écouter des arbres ou des cœurs. Lire. Restaurer en moi la confiance et la quiétude. Explorer. Non pas abdiquer mais aller plus loin que le jeu de vagues et des médias»
Vos réactions
tant mieux
c'est comme ça que les modérés de l'islam se couchent devant les vrais tenants de l'islam pur et dur ! ils ne restera plus que les islamistes au grand désespoir de nos bisounours nationaux !!
c'est comme ça que les modérés de l'islam se couchent devant les vrais tenants de l'islam pur et dur ! ils ne restera plus que les islamistes au grand désespoir de nos bisounours nationaux !!
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