
Ce matin, le Parisien révèle les coulisses du jeu Dropped de TF1, endeuillé en mars dernier, par la mort de 10 personnes dans un accident d'hélicoptères.
Parmi ces victimes 3 candidats, les sportifs de haut niveau Florence Arthaud, Camille Muffat, et Alexis Vastine.
Car, au delà de ce drame humain, la justice a aujourd'hui entre les mains un dossier de plusieurs pages qui détaille la totalité des moyens techniques et financiers du programme.
En plongeant dans ces documents et ces chiffres publiés par le quotidien on apprend par exemple la licence de l'émission Dropped est achetée 107.100 € par Adventure Line Productions (ALP, producteur de « Koh-Lanta » ou « Fort Boyard ») pour une saison de 4 épisodes diffusée sur TF 1.
Le budget prévu par ALP pour les 4 épisodes de quatre-vingt-dix minutes oscille entre 2,2 et 2,4 M€.
Quatre destinations — une par émission — sont prévues : Ushuaïa, La Rioja (Argentine), le Népal, et la Namibie.
Le casting des candidats est confié à Colby Co, une société fondée par l’ancien journaliste Thierry Colby qui facture ce service 10.000 €.
Le Parisien révèle également ce matin les salaires des sportifs qui participaient à l'émission, avec de vraies différences puisqu'ils vont du simple au quadruple.
.
116.000 € pour Jeannie Longo
95.000 € pour le patineur Philippe Candeloro et le footballeur Sylvain Wiltord
80.000 € pour la navigatrice Florence Arthaud
52.000 € pour la snowboardeuse franco-suisse Anne-Flore Marxer
40.000 € pour le boxeur Alexis Vastine
35.000 € pour la nageuse Camille Muffat
30.000 € pour Alain Bernard.
.
Le 18 décembre dernier, le BEA Argentin avait diffusé le premier rapport tentant d'expliquer l'accident.
On pouvait y lire:
"Le facteur déclencheur de cet accident a été le défaut d'appréciation des pilotes de la proximité ou du manque de séparation de leurs aéronefs respectifs.
Ce manque d'appréciation a entraîné la collision aérienne des aéronefs sans aucune tentative de manoeuvre évasive ou d'évitement" , dit le rapport de la Direction d'enquête des accidents de l'aviation civile (JIAAC).
La JIAAC suggère également que les nécessités du tournage auraient pu conduire les pilotes à commettre une imprudence.
"Il est plausible que la nécessité de réaliser des images puisse avoir amené les caméramen à influencer les pilotes ou qu'ils puissent les avoir distraits" , écrivent les enquêteurs dans le rapport, publié en Argentine neuf mois après le drame.
Le rapport de 50 pages relève aussi qu' un des pilotes aurait pu être ébloui peu avant la collision.
.
Vos réactions
plus ou moins banckable !!!! pas nouveau
On s'en fout franchement...
ça montre juste que certains savent mieux négocier que d'autres.
Quel intérêt de remuer le couteau dans la plaie !
Que devient le présentateur ?
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?