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Un des trois membres de l'entourage du jihadiste Amédy Coulibaly, en garde à vue depuis lundi, a été déféré vendredi et devait être présenté à un juge d'instruction dans la matinée, a indiqué à l'AFP son conseil, Me Régis Méliodon.
Actuellement écroué dans un dossier de droit commun, l'homme est le compagnon d'une gendarme qui avait également été entendue, mais dont la garde à vue avait été levée mercredi.
La piste des soutiens logistiques dont a pu bénéficier Amédy Coulibaly, auteur d'une attaque contre un supermarché cacher à Paris, a déjà permis aux enquêteurs d'arrêter fin janvier quatre hommes parmi ses connaissances. Ce sont les seules personnes mises en examen jusqu'ici dans l'enquête sur les attentats jihadistes, qui ont fait début janvier 17 morts en plus des trois tueurs, Coulibaly et les frères Saïd et Chérif Kouachi.
Les enquêteurs pensent aussi avoir mis au jour des contacts entre Amédy Coulibaly et Chérif Kouachi dans les heures ayant précédé l'attaque contre Charlie Hebdo.
Les recherches téléphoniques semblent établir que le premier a rendu visite au second dans la nuit du 6 au 7 janvier à Gennevilliers, ville des Hauts-de-Seine où vivait Kouachi. Le lendemain matin, un peu plus d'une heure avant que Chérif et Saïd Kouachi ne tuent 12 personnes lors de l'attaque contre le siège de l'hebdomadaire satirique, un SMS a été envoyé depuis un portable dans la zone du domicile de Gennevilliers vers une des treize lignes de Coulibaly, selon une source proche du dossier.
Selon BFMTV, un des suspects déférés a été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Nos confrères précisent que le suspect aurait échangé 600 SMS avec Amedy Coulibaly, entre septembre 2014 et le 6 janvier 2015, veille de l'attaque à Charlie Hebdo. Les deux hommes se seraient rencontrés à la prison de Villepinte.
Le parquet de Paris a annoncé, cet après-midi, que deux proches d'Amedy Coulibaly ont été mis en examen
Ces derniers sont inculpés pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes contre les personnes", a indiqué le parquet de Paris.
L'un des deux hommes, Amar R. a été en contact à de très nombreuses reprises avec Amédy Coulibaly, échangeant avec lui près de 600 SMS sur quatre mois et le rencontrant à plus de dix reprises, "en particulier les 5 et 6 janvier", à la veille des attentats, précise encore le parquet.
Vos réactions
Je pense que la gendarme qui est l'amie du braqueur, ami de cet assassin de coulimachin devrait être révoqué de la Gendarmerie.
Je ne serai pas contre
Grace à taubira il n'aura rien
Bien fait pour eux
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