Le RAID et le GIGN soupçonnés d’avoir gêné l’intervention des journalistes BFM pendant la prise d’otage
Le parquet a ouvert ce matin une enquête pour déterminer si le RAID et le GIGN ont oui ou non gêné l’intervention des journalistes de la chaîne BFM pendant la prise d’otage du vendredi 9 janvier dernier.
Des erreurs regrettables
En cause, une possible rétention d’information de la part des groupes d’intervention spécialisés sur les événements qui se déroulaient à l’intérieur de l’Hypercacher de Porte de Vincennes. Mais la chaîne évoque également des pressions exercées sur les journalistes pour les empêcher de divulguer des informations jugées « nuisibles à la sécurité des otages ». Des accusations graves auxquelles vont devoir répondre les membres du RAID.
Mis en examen, Jean Michel Fauvergue, actuel patron du RAID, reconnaît des erreurs regrettables de la part de ses effectifs : « Nous avons été dépassés… Dans le feu de l’action, l’idée de sauver les vies humaines qui étaient en jeu nous a tellement obnubilé que nous avons fini par négliger le travail les journalistes » confie-t-il sous le coup de l’émotion.
Alain Weill, président du groupe NextRadioTV dont fait partie BFM TV, estime que les forces de l’ordre n’ont pas pris la pleine mesure de l’événement : « Les enjeux de cette prise d’otage étaient considérables. On parle de 10,9% de part d’audience. Heureusement cela reste un record d’audience historique. Nous avons évité le pire, mais il faut éviter que cela ne se reproduise. »
Sanctions exemplaires
Le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi exprimé cet après midi, jugeant « inconscient » le comportement des policiers, et réclamant « la plus grande fermeté envers ceux qui ont mis en danger la capacité de millions de Français à regarder la prise d’otage chez eux juste avant l’heure du dîner » dans un contexte où l’audiovisuel français traverse une crise du divertissement et peine à se renouveler.
Les policiers du RAID, s’ils sont jugés coupable, encourent jusqu’à 3 ans de prison ferme et 6 000 heures de visionnage d’info en continu. L’une des peines les plus lourdes prévue par le Code Pénal en cas d’Entrave à l’Exercice du Métier de Journaliste. Un délit qu’on sait particulièrement sensible au vu de l’actualité de ces derniers jours.
(cf legorafi.fr)
@encore moi: j'espère que tu sais au moins que l'article que tu viens de publier, tiré du site "le Gorafi" est complètement faux car site satirique humoristique ?!?
Si tu l'as publié en toute connaissance de cause, il serait bien de le dire afin que les gens ne connaissant pas ce site ne se fasse pas avoir ce qui évite de faire circuler de fausses infos...
Le RAID et le GIGN soupçonnés d’avoir gêné l’intervention des journalistes BFM pendant la prise d’otage
Le parquet a ouvert ce matin une enquête pour déterminer si le RAID et le GIGN ont oui ou non gêné l’intervention des journalistes de la chaîne BFM pendant la prise d’otage du vendredi 9 janvier dernier.
Des erreurs regrettables
En cause, une possible rétention d’information de la part des groupes d’intervention spécialisés sur les événements qui se déroulaient à l’intérieur de l’Hypercacher de Porte de Vincennes. Mais la chaîne évoque également des pressions exercées sur les journalistes pour les empêcher de divulguer des informations jugées « nuisibles à la sécurité des otages ». Des accusations graves auxquelles vont devoir répondre les membres du RAID.
Mis en examen, Jean Michel Fauvergue, actuel patron du RAID, reconnaît des erreurs regrettables de la part de ses effectifs : « Nous avons été dépassés… Dans le feu de l’action, l’idée de sauver les vies humaines qui étaient en jeu nous a tellement obnubilé que nous avons fini par négliger le travail les journalistes » confie-t-il sous le coup de l’émotion.
Alain Weill, président du groupe NextRadioTV dont fait partie BFM TV, estime que les forces de l’ordre n’ont pas pris la pleine mesure de l’événement : « Les enjeux de cette prise d’otage étaient considérables. On parle de 10,9% de part d’audience. Heureusement cela reste un record d’audience historique. Nous avons évité le pire, mais il faut éviter que cela ne se reproduise. »
Sanctions exemplaires
Le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi exprimé cet après midi, jugeant « inconscient » le comportement des policiers, et réclamant « la plus grande fermeté envers ceux qui ont mis en danger la capacité de millions de Français à regarder la prise d’otage chez eux juste avant l’heure du dîner » dans un contexte où l’audiovisuel français traverse une crise du divertissement et peine à se renouveler.
Les policiers du RAID, s’ils sont jugés coupable, encourent jusqu’à 3 ans de prison ferme et 6 000 heures de visionnage d’info en continu. L’une des peines les plus lourdes prévue par le Code Pénal en cas d’Entrave à l’Exercice du Métier de Journaliste. Un délit qu’on sait particulièrement sensible au vu de l’actualité de ces derniers jours.
Pour l'audience ils sont adeptes du " peu importe " et du"n'importe quoi "
Question 1) est-t'il possible de les encadrer légalement les médias puisqu'ils paraissent pour le moins irresponsables? 2) les Français sont-t'ils prêts à accepter une censure ?3) cette censure ne serait-elle pas dangereuse pour la démocratie ?
Il a tout à fait raison. J'ai trouvé ça irresponsable voire dangereux de la part des médias de diffuser certaines informations comme le fait qu'il y avait un deuxième otage caché dans l'imprimerie. Imaginez une seconde que les terroristes aient eu cette information et se seraient décidé de chercher ce deuxième otage dont ils ignoraient totalement la présence sans ce SCOOP. Honteux et dangereux
tout à fait d'accord, je me suis fait la même réflexion lors de la révélation de certaines informations.
Et d'un autre côté les journalistes avaient leurs sources ... parmi les gens du Raid et du Gign et la police ..... qui doit on faire taire avant de critiquer les journalistes ?
On voyait plus les forces de l'ordre demander aux journalistes de reculer alors qu'ils leur tournaient autour comme des abeilles. Et quand bien même les journalistes auraient eu des sources, était-il bien intelligent de les divulguer en direct sur les antennes ?
Il a tout à fait raison. J'ai trouvé ça irresponsable voire dangereux de la part des médias de diffuser certaines informations comme le fait qu'il y avait un deuxième otage caché dans l'imprimerie. Imaginez une seconde que les terroristes aient eu cette information et se seraient décidé de chercher ce deuxième otage dont ils ignoraient totalement la présence sans ce SCOOP. Honteux et dangereux
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Le parquet a ouvert ce matin une enquête pour déterminer si le RAID et le GIGN ont oui ou non gêné l’intervention des journalistes de la chaîne BFM pendant la prise d’otage du vendredi 9 janvier dernier.
Des erreurs regrettables
En cause, une possible rétention d’information de la part des groupes d’intervention spécialisés sur les événements qui se déroulaient à l’intérieur de l’Hypercacher de Porte de Vincennes. Mais la chaîne évoque également des pressions exercées sur les journalistes pour les empêcher de divulguer des informations jugées « nuisibles à la sécurité des otages ». Des accusations graves auxquelles vont devoir répondre les membres du RAID.
Mis en examen, Jean Michel Fauvergue, actuel patron du RAID, reconnaît des erreurs regrettables de la part de ses effectifs : « Nous avons été dépassés… Dans le feu de l’action, l’idée de sauver les vies humaines qui étaient en jeu nous a tellement obnubilé que nous avons fini par négliger le travail les journalistes » confie-t-il sous le coup de l’émotion.
Alain Weill, président du groupe NextRadioTV dont fait partie BFM TV, estime que les forces de l’ordre n’ont pas pris la pleine mesure de l’événement : « Les enjeux de cette prise d’otage étaient considérables. On parle de 10,9% de part d’audience. Heureusement cela reste un record d’audience historique. Nous avons évité le pire, mais il faut éviter que cela ne se reproduise. »
Sanctions exemplaires
Le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi exprimé cet après midi, jugeant « inconscient » le comportement des policiers, et réclamant « la plus grande fermeté envers ceux qui ont mis en danger la capacité de millions de Français à regarder la prise d’otage chez eux juste avant l’heure du dîner » dans un contexte où l’audiovisuel français traverse une crise du divertissement et peine à se renouveler.
Les policiers du RAID, s’ils sont jugés coupable, encourent jusqu’à 3 ans de prison ferme et 6 000 heures de visionnage d’info en continu. L’une des peines les plus lourdes prévue par le Code Pénal en cas d’Entrave à l’Exercice du Métier de Journaliste. Un délit qu’on sait particulièrement sensible au vu de l’actualité de ces derniers jours.
(cf legorafi.fr)
@encore moi: j'espère que tu sais au moins que l'article que tu viens de publier, tiré du site "le Gorafi" est complètement faux car site satirique humoristique ?!?
Si tu l'as publié en toute connaissance de cause, il serait bien de le dire afin que les gens ne connaissant pas ce site ne se fasse pas avoir ce qui évite de faire circuler de fausses infos...
Le parquet a ouvert ce matin une enquête pour déterminer si le RAID et le GIGN ont oui ou non gêné l’intervention des journalistes de la chaîne BFM pendant la prise d’otage du vendredi 9 janvier dernier.
Des erreurs regrettables
En cause, une possible rétention d’information de la part des groupes d’intervention spécialisés sur les événements qui se déroulaient à l’intérieur de l’Hypercacher de Porte de Vincennes. Mais la chaîne évoque également des pressions exercées sur les journalistes pour les empêcher de divulguer des informations jugées « nuisibles à la sécurité des otages ». Des accusations graves auxquelles vont devoir répondre les membres du RAID.
Mis en examen, Jean Michel Fauvergue, actuel patron du RAID, reconnaît des erreurs regrettables de la part de ses effectifs : « Nous avons été dépassés… Dans le feu de l’action, l’idée de sauver les vies humaines qui étaient en jeu nous a tellement obnubilé que nous avons fini par négliger le travail les journalistes » confie-t-il sous le coup de l’émotion.
Alain Weill, président du groupe NextRadioTV dont fait partie BFM TV, estime que les forces de l’ordre n’ont pas pris la pleine mesure de l’événement : « Les enjeux de cette prise d’otage étaient considérables. On parle de 10,9% de part d’audience. Heureusement cela reste un record d’audience historique. Nous avons évité le pire, mais il faut éviter que cela ne se reproduise. »
Sanctions exemplaires
Le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi exprimé cet après midi, jugeant « inconscient » le comportement des policiers, et réclamant « la plus grande fermeté envers ceux qui ont mis en danger la capacité de millions de Français à regarder la prise d’otage chez eux juste avant l’heure du dîner » dans un contexte où l’audiovisuel français traverse une crise du divertissement et peine à se renouveler.
Les policiers du RAID, s’ils sont jugés coupable, encourent jusqu’à 3 ans de prison ferme et 6 000 heures de visionnage d’info en continu. L’une des peines les plus lourdes prévue par le Code Pénal en cas d’Entrave à l’Exercice du Métier de Journaliste. Un délit qu’on sait particulièrement sensible au vu de l’actualité de ces derniers jours.
(cf legorafi.fr)
excellent !!
Pour l'audience ils sont adeptes du " peu importe " et du"n'importe quoi "
Question 1) est-t'il possible de les encadrer légalement les médias puisqu'ils paraissent pour le moins irresponsables? 2) les Français sont-t'ils prêts à accepter une censure ?3) cette censure ne serait-elle pas dangereuse pour la démocratie ?
Il a tout à fait raison. J'ai trouvé ça irresponsable voire dangereux de la part des médias de diffuser certaines informations comme le fait qu'il y avait un deuxième otage caché dans l'imprimerie. Imaginez une seconde que les terroristes aient eu cette information et se seraient décidé de chercher ce deuxième otage dont ils ignoraient totalement la présence sans ce SCOOP. Honteux et dangereux
tout à fait d'accord, je me suis fait la même réflexion lors de la révélation de certaines informations.
Et d'un autre côté les journalistes avaient leurs sources ... parmi les gens du Raid et du Gign et la police ..... qui doit on faire taire avant de critiquer les journalistes ?
On voyait plus les forces de l'ordre demander aux journalistes de reculer alors qu'ils leur tournaient autour comme des abeilles. Et quand bien même les journalistes auraient eu des sources, était-il bien intelligent de les divulguer en direct sur les antennes ?
Ont pollué les prises d'otages??? Ou pollué l'intervention du RAID?
Les médias ont été tous irresponsables ils voulaient tous le premier scoop sans penser aux otages !!!!!
Il a tout à fait raison. J'ai trouvé ça irresponsable voire dangereux de la part des médias de diffuser certaines informations comme le fait qu'il y avait un deuxième otage caché dans l'imprimerie. Imaginez une seconde que les terroristes aient eu cette information et se seraient décidé de chercher ce deuxième otage dont ils ignoraient totalement la présence sans ce SCOOP. Honteux et dangereux
j'ai trouvé cette couverture très indécente . On sentait qu'il fallait ne rien louper quitte à rabacher tj les mêmes choses.
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