
La publication, par le site internet du magazine bourguignon Le Miroir, d'une d'interview du ministre du Travail François Rebsamen a été à l'origine d'un couac: le ministère a demandé et obtenu le retrait de l'article, estimant qu'il ne s'agissait pas d'une interview, ce que conteste le magazine.
Ce couac a fait le bonheur des réseaux sociaux, en particulier Twitter. Dans cette interview, le ministre affirme notamment qu'il "se bat depuis longtemps pour une vision libérale de l'économie", estimant que les Français "ont conscience qu'il faut adapter" le "système social" français en "renforçant les contrôles, en assouplissant les seuils, la législation sur les 35 heures, en autorisant le travail le dimanche". Il reproche au secrétariat national du PS de refuser "toutes ces avancées". Restée quelques heures sur le site, l'interview a été retirée en milieu de matinée.
Dans l'entourage du ministre, on indique que "le ministre ne cautionne pas ces propos", et que pour lui "il ne s'agissait pas d'une interview", ajoutant qu'"il n'y pas eu de relecture" des citations imputées.
De son côté, le journaliste Jérémie Lorand, qui a réalisé l'interview "mardi au ministère", a "confirmé" que l'ex-maire de Dijon a bien tenu les propos publiés sur le site. "J'ai l'habitude de travailler avec François Rebsamen depuis 4 ou 5 ans à Dijon, jamais il n'a relu d'interview. J'ai continué à bosser comme je bossais avant, l'interview n'a pas été relue et n'a donc pas été validée par le ministère", explique-t-il. Quand le cabinet du ministre a demandé au site de retirer l'article, "on a voulu être conciliant, on a proposé de faire quelques modifications et de le republier, le ministère ne l'a pas souhaité donc on a accepté de le dépublier", explique M. Lorand.
Vos réactions
Il est impensable d'avoir commis comme ministre DU TRAVAIL, un président de région et autres titres ronflants dans son département, alors qu'il y encourage le travail au noir. Combien de villages bourguignons vivent d'économie parallèle, souvent menée par les agriculteurs qui produisent, vendent, échangent au noir et tous ceux, qui sous couverts d'échanges et de troc pourrissent le tissu économique de leur région. Et quand, on met le doigt sur ces pratiques, il est tout aussi étrange comme les gendarmes ferment alors les yeux.... Ne faudrait-il pas commencer par contrôler ces infractions flagrantes? Nettoyer devant chez soi permet ensuite de parler des autres, mais monsieur le Ministre le sait-il?
Encore un qui n'en a pas et fait passer les consignes officielles avant sa conscience! Mais de temps en temps le conflit intérieur est trop fort
ça prouve que la presse est aux ordres des politiques.les journalistes girouettes tiennent à leurs avantages fiscaux.ce que. l'on apprends la n'est que la partie visible de l'iceberg.
un journaliste "aux ordres" d'un ministre ??? étonnant ??? mais suis-je bête, c'est un ministre de gauche !! tout s'explique ! il aurait été de droite ! il aurait été publié et médiatisé au maximum !! médiocre !!!
et après la gauche nous dira que la presse est libre
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?