Emmanuel Macron
Les régulateurs européens chargés de la protection des données personnelles, confrontés aux effets secondaires de l'application du "droit à l'oubli" sur internet, veulent définir des recommandations d'ici l'automne pour préciser ses modalités.
A la suite d'un arrêt rendu le 13 mai dernier par la Cour européenne de justice, les moteurs de recherche sont désormais contraints de répondre aux demandes de citoyens européens souhaitant que des informations les concernant disparaissent des résultats proposés, lorsqu'elles peuvent être considérées comme "inappropriées, hors de propos ou qui ne sont plus pertinentes", faute de quoi ils s'exposent à des amendes.
Le flux de requêtes enregistrées depuis a fait émerger des questions, notamment sur la champ d'application de la mesure et les régulateurs européens n'ont pas encore décidé s'ils doivent contraindre les moteurs de recherche comme Google ou Bing de Microsoft à effacer à l'échelle mondiale les informations tombant sous le coup du "droit à l'oubli" numérique dans l'Union européenne.
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