
Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, a dit vendredi redouter que "l'impopularité de l'exécutif national" puisse coûter des voix à Anne Hidalgo, candidate du PS à sa succession, dont "une majorité de Parisiens souhaite la victoire" selon lui.
"J'ai fait beaucoup de terrain ces temps-ci et j'ai la conviction, que je n'avais peut-être pas il y a six mois, qu'une majorité de Parisiens souhaite la victoire d'Anne Hidalgo, de son projet, de son équipe. En même temps, je ne sais pas si parmi cette majorité, il y aura assez de motivation, compte-tenu du climat national, pour aller prendre un bulletin les 23 et 30 mars", a déclaré M. Delanoë sur LCI et Radio Classique.
"C'est vrai que la France est en crise et que la situation dont a hérité François Hollande est vraiment catastrophique du point de vue économique et des finances publiques. Il a donc fallu un effort de redressement qui est assez difficile à accepter par les citoyens. Et comme après il y a eu quelques maladresses, tout cela ne rend pas le gouvernement populaire maintenant. Il le sera sans doute dans quelques temps", a poursuivi le maire de Paris.
"Le risque, c'est l'impopularité de l'exécutif national. Je ne leur jette pas la pierre parce qu'ils ont une tâche immensément difficile à faire, ils le font avec courage et à mon avis pertinence mais il y a parfois des maladresses qui compliquent un peu et c'est une politique qui ne peut produire ses effets que dans plusieurs années. Mais il faut faire cet effort de redressement du pays", a insisté M. Delanoë.
Anne Hidalgo, qui fut sa première adjointe pendant treize ans, "a pour elle la compétence et la crédibilité des projets" tandis que "son adversaire conservatrice (Nathalie Kosciusko-Morizet, ndlr) est plutôt dans la posture, la tactique", a estimé M. Delanoë, élu maire de Paris en 2001 et réélu en 2008.
Vos réactions
Les municipales seront le sondage grandeur nature que le PS redoute. 30 milliards d'impôts sur les familles (baisse du quotient familial) et les salariés ( hausse des cotisations) restent en travers de la gorge.
Toujours dans le complot des médias envers la droite et la complaisance pour la gauche ... tu en deviens pathétique à force de raconter la même chose au quotidien , comme dirait l"autre " tu radotte pépère " .
un petit conseil n'écoute que Elkabache , tu prendra ton pied
Comment peut-on croire en l'objectivité journalistique?
Pour info, résultats de l’élection présidentielle de 2012 dans les 2 principales écoles de journalisme:
Au 1er tour les candidats de gauche récoltent 100% des votes au Centre de Formation des Journalistes (Paris) et 87% à l’Ecole Supérieure du Journalisme (Lille). L’hebdo Marianne a fait l’expérience d’un vote interne : 82% pour un candidat de gauche et 0% pour Sarkozy.
Enfin sondage Harris Interactive effectué après la présidentielle 2012 : au 1er tour, Hollande obtient 39%, Mélenchon 19%, Sarkozy 18%, 13% pour Bayrou, 7% pour Eva Joly, 3% pour Le Pen et 0,5 % pour Poutou et Arthaud.
Au 2ème tour Hollande l’emporte avec 74% des voies.
Et pour ce qui est du traitement médiatique en 2012 de la campagne présidentielle, aucun des grands médias (TV et radios) n'a roulé pour Sarkozy, ni même n'a fait preuve de neutralité.
TF1 cataloguée chaîne de droite ne fait pas du tout exception. Il suffisait de voir et d'écouter les reporters chargés de suivre Sarkozy comparé à ceux attitrés à la campagne de Hollande dont la complaisance ressemblait à de la dévotion. Bref, l'info n'est pas faîte par le président de la chaîne mais par le directeur de l'info (en l'occurrence une directrice pour TF1) et par l'ensemble des journalistes qui ne sont pour la plupart pas différents de ceux qui sévissent sur le service public, Canal+...
Certes certains ont un traitement de l'info beaucoup plus partisan (et insupportable) que d'autres, mais 100% des grands médias TV et radio ont voté Moi Président.
En ce qui concerne la presse écrite, c'est majoritaire à gauche mais moins unanime.
Les 10%, 20% ou même 30% (selon la chaîne ou le journal) des journalistes qui n'ont pas voté pour un candidat de gauche ne font pas le poids au sein de leur rédaction. Leur sensibilité politique et même leur volonté d'objectivité, ils doivent les mettre en veilleuse, se planquer et suivre tels des moutons le mouvement.
Paris est devenu la décharge de la France avec Hildago ça ne va pas s'arranger avec ces projets ridicules comme faire des piscines sur les bords de seine !
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