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La ministre déléguée aux personnes handicapés, Marie-Arlette Carlotti, a annoncé mercredi son intention de multiplier les contrôles dans les établissements pour enfants handicapés, afin d'éviter les cas de maltraitance, après la mise au jour de "dysfonctionnements" dans un institut du Gers.
La ministre avait ordonné fin novembre le placement immédiat sous administration par l'État de l'Institut médico-éducatif (IME) "maison d'enfants de Moussaron", à Condom (Gers), à cause de dysfonctionnements touchant au traitement des enfants, à la contention des résidents, aux locaux ou aux protocoles infirmiers.
"Personne n'est insensible aux images d'enfants handicapés violentés", a-t-elle indiqué mercredi, faisant allusion à une enquête diffusée dimanche par M6 sur les centres qui accueillent les enfants handicapés et sur les violences qui parfois s'y déroulent, dont celui de Moussaron.
"La quasi-totalité des établissements français sont des établissements de grande qualité", mais "il est incontestable que des dysfonctionnements graves existent et ne sont pas acceptables", a estimé Mme Carlotti.
Elle a rappelé que l'ensemble des établissements créés avant 2002 devaient procéder à une évaluation externe d'ici 2015, par un organisme indépendant.
"Aujourd'hui je constate qu'il n'y en a un tiers qui s'y sont livrés", a-t-elle dit.
"Il n'y aura aucun renouvellement d'autorisations délivrées aux établissements qui n'auront pas procédé à cette évaluation au cours de l'année", a-t-elle ainsi annoncé. "100% des établissements devront justifier de leur bon fonctionnement pour pouvoir continuer à travailler" et "aucune dérogation ne sera autorisée", a-t-elle poursuivi.
Exprimant sa volonté d'"aller plus loin", elle a annoncé son intention de demander aux agences régionales de santé de "créer des missions d'inspection afin de réaliser des contrôles inopinés, en priorité auprès des établissements dont les évaluations auront fait apparaître des failles".
Enfin, la ministre a assuré qu'elle demanderait aux fédérations gestionnaires des numéros nationaux d'appel contre la maltraitance (le 39 77 pour les personnes âgées et handicapées, le 119 pour les enfants), de signer avec l'Etat une convention afin que "tous les établissements aient l'obligation d'en faire la publicité par voie d'affichage".
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Vos réactions
il fallait penser bien avant !
+5
Grace à zone interdite on connait enfin cette ministre
Il ne va rien se passer
Arlette Carlotti découvre grâce à Zone Interdite qu'il y a des problêmes dans les centres pour enfants handicapés. A croire que nos impôts servent à payer des gens qui bullent dans leurs bureaux toute la journée au lieu d'être sur le terrain de leurs compétences.Oups! je me réveille, je jesticule, mais le mal est là depuis longtemps.
C'est honteux ce reportage. Il donne mauvaise presse à tout un ensemble d'institutions, alors que beaucoup font un travail formidable auprès de ces enfants. C'est très facile de filmer un ou deux cas extrêmes et d'en faire une généralité.
Et la ministre qui suit derrière, alors que c'est son travail. Tout ça pour se faire de la pub car personne ne la connaît. Encore plus bidon !
Non il n'est pas honteux ce reportage, c'est vrai, je suis la première concernée par ce problème, la France est nulle pour nos handicapés. Ne dites pas n'importe quoi sans connaître les situations de nos handicapés mentaux.
Merci ! Oui la grande majorité des professionels sont des gens compétents mais voient leur condition de travail se dégrader... Et Carlotti le sait mais ne fait rien (comme les gouvernements précédents d'ailleurs)
Vous ne connaissez pas le problème, ne dites pas n'importe quoi. Oui notre système est incompétant, je suis la première concernée.
Il est temps de se préoccuper de nos handicapés, je me bats auprès des médecins et psychiatres sur le sort de nos enfants depuis 1992, car je suis concernée par ce problème, ils m'ont rendus mon fils plus handicapés qu'il ne l'était grâce aux neuroleptil pour que ces gens soient tranquilles. J'ai honte de la France et j'ai été bien seule pour me battre. Il est trop tard pour mon fils, car il est devenu un légume. Merci monsieurs et mesdames du milieu hospitalier.
très bonne chose pr une fois que la télé sert à quelque chose, j'ai un enfant handicapé et je méfie plus du coup car je savais pas tout ca
C'est honteux ce reportage. Il donne mauvaise presse à tout un ensemble d'institutions, alors que beaucoup font un travail formidable auprès de ces enfants. C'est très facile de filmer un ou deux cas extrêmes et d'en faire une généralité.
Et la ministre qui suit derrière, alors que c'est son travail. Tout ça pour se faire de la pub car personne ne la connaît. Encore plus bidon !
On voit bien que vous n'etes pas concerné par tout cela si c'était un de vos enfants vous réclamerai exactement ça que toutes les institues soient controlées ! Un ou deux ?! pauvre dame c'est beaucoup plus malheureusement honteux pour notre pays
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