
A la tête de Burberry, Angela Ahrendts a su rebâtir une marque dont la surexposition avait aliéné sa riche clientèle. Pour y parvenir, elle a su conjuguer innovation numérique, développement des ventes en ligne et expansion en direction des marchés chinois et latino-américains.
Apple espère maintenant qu'elle en fera de même avec la firme à la pomme, première capitalisation boursière du secteur de la technologie.
En lui confiant la direction de la stratégie et des opérations commerciales, le directeur général Tim Cook espère redonner du lustre à la marque portée au firmament par son prédécesseur Steve Jobs mais qui n'a plus lancé de nouveauté depuis bientôt quatre ans.
Le bénéfice d'Apple a reculé de 22% au deuxième trimestre et sa marge brute a fondu à 37% contre 42% un an plus tôt. Son cours de Bourse, en baisse de plus de 30% depuis ses records de septembre 2012, pâtit des craintes d'un ralentissement de la croissance et de la concurrence féroce de Samsung Electronics dans les smartphones et les tablettes.
"Le but des magasins d'Apple est de vendre Apple, pas des produits Apple", affirme Benedict Evans, analyste au cabinet de recherche Enders Analysis.
"Ils disposent de 400 magasins avec un formidable positionnement et elle (Angela Ahrendts) a le potentiel de faire monter ce réseau à 800, en Chine, en Inde, en Europe, en Russie, en Amérique du Sud - partout où ils ne sont pas encore ou pas suffisamment présents."
Vos réactions
Sans Steve lobs, Apple n'est rien....
Steve n'est pas éternel tout de même
Bon courage à elle
C'est bien elle a déjà planté bb!!!
Sans Steve lobs, Apple n'est rien....
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