16/08/2013 09:26

L'humoriste Guy Bedos critique "l'acharnement pénitentiaire" contre Yvan Colonna

L'humoriste Guy Bedos critique "l'acharnement pénitentiaire" contre le nationaliste corse Yvan Colonna, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Érignac, dans un entretien publié vendredi par le quotidien Corse-Matin.

Yvan Colonna avait été transféré en juillet de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) vers celle de Réau (Seine-et-Marne) après des suspicions de projet d'évasion à l'explosif. "Aujourd'hui, au lieu de le rapprocher de sa famille, comme la loi l'autorise, on éloigne Yvan Colonna qui est considéré depuis dix ans comme un détenu exemplaire", explique Guy Bedos, membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH).

"La perpétuité ne suffit pas, il faut qu'il en bave. C'est aussi une double peine pour sa famille qui doit payer de plus en plus cher pour lui rendre visite. Après l'acharnement judiciaire, on assiste à un acharnement pénitentiaire", s'indigne Guy Bedos, de passage dans sa maison de Lumio en Balagne (Haute-Corse).

M. Bedos, qui a entretenu une correspondance avec Yvan Colonna, émet également des doutes sur les raisons véritables de son transfert à Réau, au moment où ses avocats ont lancé une procédure afin de lui retirer son statut de détenu particulièrement signalé (DPS), dans le but d'obtenir son rapprochement à la prison de Borgo (Haute-Corse).

Présent à ses côtés, le représentant en Corse de la LDH, André Paccou, ajoute que l'"on nous fabrique un homme irrémédiablement dangereux. Et par voie de conséquence, nécessitant un traitement carcéral d'exception, avec en perspective, l'exil à perpétuité."

"Choqué par le traitement judiciaire de l'affaire depuis le début", Guy Bedos a décidé de s'exprimer sur le transfert d'Yvan Colonna non pas en qualité "de pinzutu (continental, ndlr), d'humoriste ou de people", mais en tant que membre de la LDH, animé par "un goût profond pour la justice", ajoute-t-il. À la question du quotidien insulaire lui demandant si derrière cet engagement ne se cachait pas "la volonté de se faire bien voir en Corse, où il possède une résidence secondaire", l'humoriste répond: "non".

"Mon engagement est humaniste. Il n'y a pas si longtemps, je me suis rendu en Tunisie pour soutenir les opposants au gouvernement islamiste. Et si Colonna, un homme présumé innocent avec tout contre lui, était venu chez moi à l'époque pour demander l'hospitalité, je l'aurais hébergé", déclare-t-il, en ajoutant respecter "la douleur de la famille Érignac".

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Vos réactions

Portrait de Flivia44
20/août/2013 - 08h48
jarod26 a écrit :

il essaye d'exister ou quoi smiley

On dirait bien 

Portrait de Flivia44
20/août/2013 - 08h47

Jamais était fan de lui

Portrait de meganoun
17/août/2013 - 03h45

Père et fils même combat .....Ils pourraient chanter la chanson de Brassens : "Quant on est CON on est ...CON !" Rien d'autre à ajouter......smiley

Portrait de Tom2406
16/août/2013 - 21h19 - depuis l'application mobile
katchoubak4 a écrit :

Tout a fait raison!!! Il est presume coupable d avoir tué un prefet donc il ne sortira jamais de prison tant que le vrai coupable ne sera pas arrete , faut bien marquer le coup!!!

Quelle arnaque cette histoire.

Pas présumé coupable mais condamné définitivement

Portrait de triplekarmeliet
16/août/2013 - 18h53

C'est marrant !

quelques lignes plus haut B. Willis explique que son but est de gagner de l'argent !

Il reste heureusement quelques personnes comme Guy Bedos qui pensent encore à L'Etre Humain.

 

Portrait de ptifilou02
16/août/2013 - 11h41 - depuis l'application mobile

il s est reconverti en avocat ?

Portrait de cephei
16/août/2013 - 10h03

Il a bien raison. Quelles sont les preuves ?

Quand on veut un coupable, facile de trouver le plus évident sans démontrer sa culpabilité.