05/05/2013 11:57

Le président vénézuélien Nicolas Maduro qualifie Barack Obama de "grand chef des diables"

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a qualifié samedi de "grand chef des diables" son homologue américain Barack Obama, qui la veille s'était refusé à reconnaître sa courte victoire à la présidentielle contestée du 14 avril.
"Nous défendons les institutions, la paix, la démocratie, le peuple du Venezuela (...) nous pouvons nous asseoir avec n'importe qui, y compris le grand chef des diables: Obama", a déclaré M.

Maduro dans une déclaration publique.
"C'est Obama lui-même, pantin de ce pouvoir impérial qui est derrière le financement en dollars de cette droite qui veut détruire la démocratie vénézuélienne", a ajouté celui qui se présente comme le fils spirituel de l'ancien président Hugo Chavez, décédé le 5 mars dernier.
M. Maduro soupçonne les Etats-Unis de soutenir le chef de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles, qui réclame l'annulation de l'élection présidentielle.
Vendredi, lors d'une interview à la chaîne américaine en espagnol Univision lors d'une mini-tournée en Amérique centrale, le président Obama avait une nouvelle fois critiqué le scrutin présidentiel d'avril contesté par l'opposition et la tourmente politique qu'il a entraînée. Il a estimé que les droits fondamentaux des Vénézuéliens n'avaient pas été respectés lors de ce scrutin.
"A peine parti d'Amérique centrale, Obama prononce un grand nombre d'impertinences et d'insolences (...) donne un ordre et son consentement pour que la droite fasciste attaque la démocratie vénézuélienne", a accusé M. Maduro.
Le nouveau président vénézuélien soutient que les récentes violences qui ont suivi l'élection, comme la rixe qui a opposé mardi dernier au parlement des députés de la majorité et de l'opposition, avaient été "planifiées" avant la tournée de Barack Obama en Amérique latine, qui l'a emmené de jeudi à samedi au Mexique et au Costa Rica.
Les Etats-Unis soutiennent l'idée d'un nouveau décompte des voix de l'élection présidentielle du 14 avril, remportée avec une très courte avance de M. Maduro sur Henrique Capriles.
Les deux pays aux relations tendues sont privés d'ambassadeurs depuis 2010, mais ont des chargés d'affaires.

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Vos réactions

Portrait de Koro
8/mai/2013 - 12h07

Il est fou ce président !!

Portrait de Diabolo60
5/mai/2013 - 12h55

On vit vraiment dans un asile de fous ...