
L'ex-ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac, qui a provoqué un séisme politique en avouant avoir détenu un compte à l'étranger, s'est exprimé sur RMC et BFMTV ce mardi à 18H00.
Depuis ses aveux le 2 avril, M. Cahuzac ne s'est exprimé qu'une seule fois dans la presse. Dans une interview au quotidien La Dépêche du Midi publiée le 11 avril, il confiait "déménager tous les deux jours pour fuir la pression" et réfléchir à son éventuel retour à l'Assemblée nationale.
Il a confié: "Une décision doit être prise . Puis je reste ou démissionner de mon mandat de député?
Il m'a fallu du temps pour prendre cette décision."
Et d'ajouter: "J'ai eu besoin de temps pour réaliser la faure morale que j'ai commise"
"Les réactions ont été très violentes, il y a eu une sorte d'acharnement.", a-t-il ajouté.
Jérôme Cahuzac a surtout annoncé: "J'estime que la gravité de cette faute ne me permet par de rester parlementaire et je décide de démissionner de ce mandat"
Jérôme Cahuzac a également confié: "Il est peut probable que je revienne un jour dans la vie politique"
"J'ai le sentiment assez puissant qu'une page se tourne", a -t-il confié.
L'ex-ministre délégué au Budget a tenu à préciser: "J'ai demandé pardon par écrit à François Hollande".
Et de poursuivre: "J'ai commis une faute en acceptant d'être ministre du budget".
"J'ai la conviction que seule l'acceptation de la vérité me permettra de rebatir une vie, et être en accord avec moi même." a-t-il confié, tout en précisant qu'il ne cachera aucune vérité ni preuve.
Jérôme Cahuzac: "600.000 euros sur mon compte c'est vrai. 15 millions, non.", a-t-il affirmé.
Face aux rumeurs, il a également tenu à préciser: "Mon compte en Suisse n'a jamais servi à financer des campagnes du PS".
Et de poursuivre: "Je ne sais pas si le Président savait ou pas pour mon compte en Suisse"
Enfin, l'ancien ministre délégué au Budget a jugé "contestables" les méthodes du site d'information Mediapart qui avait révélé l'existence de son compte bancaire en Suisse, tout en reconnaissant être le seul responsable de la situation dans laquelle il s'est mise.
"Les méthodes me semblent contestables car je pense que jamais la fin ne peut justifier les moyens et il est vrai que vos confrères ont puissamment contribué à dévaster ma vie", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter: "Mais ce ne sont pas ces journalistes-là qui sont responsables de la situation que je vis, le responsable, c'est moi et donc, c'est à moi que j'en veux."
Vos réactions
Ils doivent espérer qu'il balance les copains ....
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