
Gilles Bernheim a exclu de démissionner de ses fonctions de Grand rabbin de France, mardi soir sur Radio Shalom, même s'il a reconnu des plagiats et ne pas être agrégé de philosophie.
"Démissionner sur une initiative personnelle relèverait d'une désertion", a déclaré le Grand rabbin, qui mettait ainsi terme à une semaine de silence après les révélations sur ce qu'il décrit comme des "emprunts".
"Par ailleurs, a-t-il ajouté, ce ne serait pas conforme à ce que j'ai été dans la vie privée comme dans la vie publique, à savoir un homme qui sait prendre ses responsabilités".
Interrogé sur la réalité de son agrégation de philosophie, Gilles Bernheim a reconnu qu'il n'en était pas détenteur.
"Ma version: elle est très simple, a-t-il expliqué. Nous sommes 37 ans plus tard. Lorsque vous arrivez à un concours, il peut arriver et c'est ce qui m'est arrivé, alors que les choses étaient très largement bien engagées, avec une réussite sinon certaine, en tous les cas probable ou possible, de craquer".
"Craquer non pas sur une note, a-t-il précisé, mais parce qu'un événement tragique arrive au moment où l'on ne peut pas subir, dans sa vie intime, des événements extérieurs au travail intellectuel. Cela s'est passé ainsi: événement tragique et ensuite on entre dans le déni".
"Le fait non pas de proclamer partout, mais de laisser dire que on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps après", a-t-il argumenté.
"Lorsque je me suis présenté au grand rabbinat de France en 2008, l'information avait déjà circulé et je n'ai strictement rien dit et au dos de tous mes écrits, jamais n'apparaît l'expression +agrégé de philosophie+", a poursuivi le religieux.
Quant aux notices biographiques, "elles ne sont pas faites par l'auteur que je suis", mais "par d'autres personnes, il y a des erreurs qui se véhiculent et qui finissent par devenir des vérités. Pour ma part, je le regrette profondément".
A la question: "vous n'êtes donc pas agrégé de philosophie?", le Grand rabbin a répondu: "non".
Le Grand rabbin a martelé: "Mon propos est très clair: je travaille, j'assume chaque jour pleinement ma fonction de grand rabbin de France".
Interrogé sur d'éventuelles autres révélations, il a ajouté: "Les menaces sont toujours très brutales. Elles ont pour finalité d'exercer une forme de violence et de casser la personne. Je suis solide".
Vos réactions
C'est une publicité déguisée pour "La vérité si je mens 4"
ça se pourrait bien
Quel grand menteur
Vous êtes durs avec lui !!
Il a passé son concours et il a stressé !! Moi aussi je vais ma taper une année de médecine et après je me proclame médecin ... Ho ! Non !! Professeur: ça la pète mieux sur une plaque d'immeuble !!!
La face comme le cul !!!
Ah bon ?!? Pourtant l autre cas huzac il a démissionné pour même motif de fraude non ?
En fait la nouveauté n'est pas tant dans les mensonges, que dans l'attitude des menteurs : un grand "je vous emm..."
Woerth qui donne des leçons de morale,
Coppé après avoir triché, idem,
Cahuzac qui songe à rester député,
Bernheim, après plagiat, et mensonges, qui reste grand rabbin....
Et après il viendra nous faire la morale !
Il faut plus l'appeler grand rabbin mais grand menteur ........et on aura sa démission .
Dieu a oublié un commandement:
Tu ne mentira pas.
lol
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