Des mouvements sociaux menés par des salariés mécontents de Presstalis ont à nouveau fortement perturbé la distribution des quotidiens nationaux imprimés à travers la France, apprend-on vendredi auprès des messageries.
Certains éditeurs avaient aussi décidé jeudi soir de ne pas imprimer leurs titres, en région parisienne et en province, face aux menaces et risques importants de non distribution.
Seuls Paris et une partie de la région parisienne devraient être servis en quotidiens imprimés, notamment grâce à la mise en place de plan de secours.
Des actions similaires perturbent de façon récurrente la distribution des journaux depuis de nombreux mois, afin de peser sur les négociations en cours pour la modernisation de Presstalis, sauvé de la faillite fin 2012 par ses actionnaires éditeurs et l'Etat moyennant plusieurs dizaines de millions d'euros d'argent public. Ce plan prévoit de diviser par deux les effectifs de l'entreprise (1.250 sur 2.500).
Presstalis perd entre deux et trois millions d'euros par mois, selon un proche du dossier.
Depuis octobre une négociation a été lancée entre direction et syndicats pour cette réorganisation industrielle et son plan social prévus par le projet stratégique du groupe Presstalis.
Les discussions achoppent autour d'expertises aboutissant à des résultats très différents, notamment sur les économies à réaliser pour assurer la viabilité de l'entreprise Ces opérations +coups de poing+ bloquant la sortie des journaux interviennent alors que se tiennent des réunions importantes, informelles ou dans le cadre des comités d'entreprises des sociétés du groupe.
Vos réactions
encore et toujours des grêves
ça faisait longtemps tiens
Sinon c'est France Télévisions qui est en grève
Une grève pour ne pas changer
Vive le numérique. Au moins pas de perturbation.
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