
Le directeur de France 3 Pôle Sud-Ouest, rassemblant quelque 900 salariés, a assuré vendredi que la chaîne n'a aucune intention de renoncer à ses éditions locales, alors que des salariés du pôle sont en grève par crainte que l'on sacrifie l'information locale sur l'autel de la rigueur.
"Nous ne sommes pas dans un projet de fermeture de nos locales. C'est une composante essentielle de notre couverture territoriale. Personne n'a envisagé ni à la direction du pôle, ni à Paris de fermer les locales", a déclaré Gerard Vallès.
Des propos qui ont semblé être confirmés par le président de France Télévisions Rémy Pfimlin, qui a déclaré au sujet de ces locales vendredi matin que "l'activité demeure".
M. Vallès s'exprimait alors qu'il a reçu vendredi matin des élus du personnel dans le cadre d'un comité d'établissement qui devait se poursuivre toute la journée au cours duquel il a présenté des mesures d'économie "d'urgence".
Parmi ces mesures, la direction du Pôle Sud-Ouest a déjà annoncé fin août une inhabituelle fermeture pendant trois semaines, aux vacances de Toussaint et de Noël, des éditions locales (sept minutes de décrochage local accolé au journal régional), en raison de fortes contraintes budgétaires.
Cette annonce, de même que la décision de réduire drastiquement le recours aux CDD, a déclenché un mouvement de grève suivi par environ 50% des journalistes vendredi dans le pôle, selon M. Vallès.
"Il s'agit de mesures très conjoncturelles qui n'ont pas vocation à perdurer", a-t-il encore déclaré en insistant cependant sur le fait qu'il ne reviendrait pas sur sa décision de fermer ces éditions locales d'information à la Toussaint et à Noël.
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Faut se méfier de l'eau qui dort
Comme d'hab les syndicats crient au feu avant même d'avoir les buches, réagissent quand tout a brulé ou pire mettent le feu eux mêmes! Quelle efficacité!
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