
La société Miss France envisage de mettre en place un système de rotation pour représenter les "petites" collectivités ultramarines dès cette année, a annoncé à Saint-Pierre samedi Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France.
Le concours pour désigner la représentante de Saint-Pierre-et-Miquelon, collectivité de 6.000 habitants, aurait dû avoir lieu samedi, mais il a été annulé, faute d'un nombre suffisant de candidates.
Depuis 2008, année de la première participation de cette collectivité française d'Amérique du Nord à l'élection nationale, la délégation locale peine à trouver chaque année le minimum requis de 5 jeunes filles motivées répondant aux critères de la société Miss France.
A Saint-Pierre-et-Miquelon, "de nombreuses jeunes filles partent faire leurs études en France métropolitaine ou au Canada", a reconnu Mlle Tellier.
Toutefois, malgré la défection de Saint-Pierre-et-Miquelon, il y aura bien 33 candidates en décembre pour l'élection de Miss France 2013, a-t-elle souligné.
La société Miss France étudie en effet les dossiers de plusieurs autres petites collectivités d'outre-mer, comme Wallis-et-Futuna, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, qui elles aussi "aimeraient être représentées à l'élection de Miss France", assure Mlle Tellier.
"Wallis-et-Futuna était représentée il y a quelques années, et là bas aussi il y avait peu de candidates, donc la représentation a cessé", a-t-elle ajouté. Un système de rotation entre petites collectivités ultramarines, pour qu'elles participent tour à tour à l'élection, leur permettrait de réunir un nombre suffisant de candidates, tous les 2-3 ans, a-t-elle jugé.
L'élection 2012 de Miss France avait vu le couronnement de Miss Alsace, Delphine Wespiser.
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