Le parquet général a estimé lundi que le
retrait
des kiosques du magazine Choc, ordonné mercredi en référé après la
publication
d'une photo du jeune Ilan Halimi aux mains de ses ravisseurs, était une mesure
"proportionnée et efficace".
La SCPE, qui édite le mensuel à destination des 18-25 ans, "savait qu'en
publiant des photos inadmissiblement choquantes, elle prenait un risque", a
estimé l'avocate générale Isabelle Terrier-Mareuil devant la cour d'appel de
Paris, en demandant implicitement la confirmation de l'interdiction prononcée
mercredi.
La chambre des référés rendra sa décision jeudi à 14H00, alors que se
poursuit à Paris le procès à huis clos des tortionnaires présumés d'Ilan
Halimi.
Saisi par la famille du jeune juif torturé à mort par "le gang des
barbares" en janvier 2006, le juge des référés du TGI de Paris, Philippe
Jean-Draeher, avait ordonné mercredi le retrait des kiosques du mensuel Choc,
une mesure rarissime en matière de droit de la presse.
Le magistrat avait estimé que cette photo, "de nature à heurter
profondément les sentiments" de la famille, constituait une "atteinte grave à
la dignité humaine".
La SCPE, qui édite Choc, avait immédiatement fait appel. Mais l'audience
n'a eu lieu que ce lundi, alors que les numéros ont dû être retirés des
kiosques vendredi à 14H00, sous peine d'une astreinte de 200 euros par
numéro.
Vos réactions
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Plus que le côté racoleur des photos de part leur violence, c'est le fait qu'elles compromettent un procès en cours qui est gênant.
Les accusés et leurs avocats pourraient invoqués le fait que la publication de ces photos remettrait en cause la partialité du procès. Que leur victime ait été juive, musulmane, chrétienne ou tou simplement athée, ce serait la pire des choses que de tels invidus puissent échapper à leur condamnation.
Ceux qui y voient autre chose sont les mêmes qui diraient au sujet de cet affaire "je ne suis pas d'accord, mais je comprends". Comme si Halimi, du seul fait d'être un français juif, portait toute ou partie de la culpabilité des fautes du gouvernement israëlien... un peu comme si on écrivait que tout musulman est un terroriste d'Al Quaïda qu'il faut abattre.
Ce serait choquant, non ? :mrgreen:
D'un côté en appelalnt le magazine "choc", ils annonçaient la couleur, vous croyez pas ?
y'a tout de même des trucs que je ne comprends pas: la famille ne voulait pas du huis clos mais dans le même temps fait interdire ce magazine qui en parle. Pour moi, c'est une contradiction
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