Des ouvriers du Livre appellent à la grève et à une non-parution des quotidiens nationaux vendredi dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 19 mars, et des perturbations sont à prévoir dans la presse quotidienne régionale, ont indiqué leurs représentants lundi à l'AFP.
Dans un communiqué, le SGLCE-CGT, une branche des ouvriers du Livre, "préconise un arrêt de travail le jeudi 19 et la nuit du 19 au 20, entraînant une non-parution des quotidiens datés du 20 mars".
Le SGLCE-CGT est notamment présent aux Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), qui distribuent les quotidiens nationaux. Dans un autre communiqué, le comité inter CGT appelle aussi à des arrêts de travail jeudi. Il rassemble d'autres branches des ouvriers du Livre notamment dans les imprimeries parisiennes.
"En presse (quotidienne) nationale, une non-parution générale est très probable", a précisé à l'AFP Jean Gersin, secrétaire de la Filpac-CGT, la fédération qui chapeaute les ouvriers du Livre.
"En presse quotidienne régionale, je pense qu'il y aura des non-parutions aussi. Cela ne veut pas dire que ce sera uniforme, mais ça sera plus sérieux que le 29 janvier (précédente journée interprofessionnelle), parce qu'on a un front du refus du patronat d'ouvrir des négociations" de branche, a-t-il dit.
La Filpac-CGT a demandé lundi aux patrons de presse quotidienne régionale et départementale "la tenue de négociations nationales de branche sur la politique salariale, le "renoncement à la destruction systématique des emplois", la formation...
"Le 19 mars mérite une non-parution, non pour sanctionner les quotidiens d'information (...) mais la désinvolture sans vergogne à notre égard de la représentation patronale nationale", écrivent-ils.
Lors de la précédente journée interprofessionnelle, les quotidiens nationaux n'étaient pas parus, mais les quotidiens régionaux n'avaient pas subi de fortes perturbations.
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