05/11/2008 06:02

SPECIAL USA: OBAMA NOUVEAU PRESIDENT ! VOS REACTIONS ICI

"Le changement arrive en Amérique," a déclaré mardi soir Barack Obama lors de son premier discours de président élu des Etats-Unis, devant une foule en liesse à Chicago (Illinois, nord).

Le démocrate Barack Obama a remporté une victoire historique, devenant le premier Noir élu président des Etats-Unis.

Son adversaire républicain John McCain a reconnu sa défaite, indiquant à ses partisans, rassemblés à Phoenix (Arizona, sud-ouest) qu'il avait félicité M. Obama.

Après l'annonce de la victoire de Barack Obama, des scènes de liesse ont éclaté dans plusieurs villes américaines. Une immense clameur a fusé dans le parc de Chicago où le candidat démocrate avait donné rendez-vous à ses partisans.

 

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Vos réactions

Portrait de meeg
5/novembre/2008 - 17h27

Sur ce coup là, elle a raison. Il n'y a pas de CSA sur le temps de parole, pour l'élection américaine !
Donc même si balladur avait les médias dans sa poche (d'après toi), ils ne pouvaient pas le laisser débiter ses âneries, sans laisser les autres candidats débiter les leurs

Portrait de sudprovence
5/novembre/2008 - 17h24

couleur pas couleur de toute façon c'est le président de tous les américains maintenant a lui de ne pas TROP décevoir et nous nous verrons bien qu'elle est sa politique étrangère concernant l'europe et la france;)

Portrait de meeg
5/novembre/2008 - 17h23

je n'ai "que" peu d'années de plus que toi, mais cela fait longtemps que j'arrive à faire la part des choses avec les journaleux...c'est pas pour rien qu'en France le CSA chronomètre les interventions des candidats ;)

Portrait de legros
5/novembre/2008 - 17h23

les Français sont décidémment de droles de zigottos !! ils etaient à75% pour Mr B .OBAMA !! si demain à l'election presidentielle Française un noir ou un arabe se porésentent !! ils feront allez ,voyons large 10% !!!! qu'elle nation ???

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 17h22

Balladur avait tous les médias pour lui et il a perdu lamentablement alors arrête de débiter des âneries.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 17h21

ca ne m'étonne pas de ta part.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 17h16

moi je trouve qu'il est tjs hors sujet. Tu n'a meme honte de dire qu'il est boycotté par les medias, alors que moi je trouve que on l'entend trop, au detriment de vrai philosophes que sont alain badiou ou edgar morin que l'on boycotte pcq ils osent critiquer la politique d'israel par rapport au peuple palestinien. je suis sur que tu ne connais ni morin ni badiou.

Portrait de meeg
5/novembre/2008 - 17h16

D'accord sur le principe, mais aux municipales, chez moi, le candidat PS était musulman

Portrait de COMA Tina
5/novembre/2008 - 17h11

;) même analyse ...

Portrait de Georgia
5/novembre/2008 - 17h08

kelly depuis toujours en france les media s'interessent aux candidat democrate,ce n'est pas une nouvautée contrairement a ce que tu penses..

Portrait de poivron
5/novembre/2008 - 17h07

Allons du calme, en Asie les présidents sont jaunes, en Afrique ils sont noirs, pas de quoi en faire tout un fromage :mrgreen:

Portrait de perec94
5/novembre/2008 - 17h02

c'est trop évident!!!:| :|

Portrait de Harissa
5/novembre/2008 - 17h00

le peuple américain vient d'élire à la Maison Blanche un homme à la peau noire.
Quelle intelligence, quelle maestria, quel sang-froid aussi a-t-il fallu à Barack Obama pour enlever un scrutin qui, rappelons-le, était tout sauf acquis, si l'on se reporte moins d'un an en arrière. Combien d'écueils évités, de pesanteurs et de préjugés vaincus, avant de donner par sa victoire un puissant signal d'optimisme à l'Amérique et au reste du monde. Obama a fait coïncider l'espoir avec le noir. Sans que jamais, et ce fut sa virtuosité, il apparaisse comme le candidat d'une communauté.

Mêlant sa jeunesse à la sagesse qui n'a pas d'âge, le sénateur de l'Illinois a su dépasser les fractures originelles d'une nation née dans l'esclavage et la ségrégation pour la rattacher à son idéal fondateur, le fameux "E pluribus unum" : faire un seul de plusieurs; considérer que la multitude des origines n'empêche pas le partage d'une aspiration commune.

Président postracial? Oui, et surtout légitime pour se faire entendre sur les deux berges de cette cicatrice mal refermée entre Noirs et Blancs, ce passé "qui n'est même pas passé" comme il l'a déclaré, citant Faulkner, dans son exceptionnel discours de Philadelphie, le 18 mars, où s'est imposée sa quête forcenée et pourtant si calme, si sûre, d'une "Union plus parfaite".

Pour vaincre, il devait convaincre.

Barack Obama l'a fait en racontant une histoire "qui n'aurait été possible dans aucun autre pays du monde" ; son histoire métisse qui plonge ses racines en Afrique et en Asie. Un père Kényan (et non descendant d'esclave), une grand-mère paternelle vivant sur les bords du lac Victoria, une aïeule maternelle blanche, décédée la veille de son sacre, pleine d'amour et de préventions raciales, craignant les Noirs autant que l'ancien mentor d'Obama, le révérend Wright, pouvait fustiger les Blancs.

Le nouveau président a transcendé les tensions pour atteindre l'essentiel : placer dans une seule balance rancœurs noires et inquiétudes blanches, les unir dans un même dessein de justice. Il est ainsi le premier à s'affranchir d'une lourde et longue chaîne qui va des premiers esclaves bâtisseurs du Capitole au mouvement des droits civiques. De Martin Luther King à Malcolm X, de Rosa Parks (jadis verbalisée pour n'avoir pas cédé sa place à un Blanc dans un bus en Alabama), à Condy Rice ou à Colin Powell propulsés vers les sommets de l'Etat.

"Avant même d'être élu, Obama a fait plus pour la cause noire dans le monde que Martin Luther King", a pu déclarer ces jours-ci en privé un chef d'Etat Africain. "Ce sera d'abord un président américain", a jugé un autre. Parfait résumé de la scène qui va se jouer maintenant : les Etats-Unis ont en effet choisi un Américain qui défendra le leadership et les intérêts américains – jusqu'au protectionnisme –, et nul doute que des millions de Noirs se sentiront désormais plus américains qu'ils ne l'étaient avant, sans que des millions de Blancs s'en trouvent lésés.

"America is back", avait claironné Ronald Reagan en 1980. "America is black", nous dit aujourd'hui la plus grande puissance de la planète, une puissance meurtrie par ses guerres sans fin, par son image défaite, par la haine inouïe et insupportable qu'a pu susciter l'administration sortante, son repli sur soi, son manichéisme et ses réflexes anachroniques aux relents de guerre froide.

Après avoir par deux fois élu George W. Bush, dans un virage incroyable d'audace, de dynamisme et de foi en ses propres ressources, l'Amérique met ainsi un terme à sa révolution conservatrice faite de dérégulation et de loi sauvage du marché, achevée dans la crise des subprimes et l'écroulement du système financier. Grâce à son charisme et à sa lucidité, Obama s'impose ainsi comme l'homme du moment, l'homme du maintenant de l'Amérique, rejetant brutalement dans un hier sombre le président sortant et John McCain, qui prétendait lui succéder.

Voilà la chance de ce pays, et celle de ses partenaires. Celle aussi de ses ennemis, à commencer par l'islamisme armé qui s'est nourri d'une idéologie bushiste belliqueuse, de ses slogans répulsifs sur l'"axe du Mal", de ses pratiques indignes d'une démocratie, de Guantanamo à Abou Ghraib. Après Bush enfermé dans ses certitudes démenties par la réalité, Obama offre au monde un autre visage, en même temps qu'à l'Amérique l'occasion tant espérée de se regarder en face, dans un respect retrouvé de soi, de ses valeurs et de ses institutions politiques.

"Obama va régénérer la marque Amérique comme Jean Paul II a relevé la marque papauté", note avec esprit le commentateur Andrew Sullivan. De l'avis de Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy et excellent connaisseur des Etats-Unis, où il représenta longtemps la France, le nouveau président "ne porte pas une vision différente du monde. Il s'est construit seul et ne doit rien à personne".

Ayant forgé lui-même ce qu'il est, son message et son programme, "il n'est pas marqué par une idéologie démocrate" qui viendrait se substituer à la précédente.

Le maître mot qui vient au sujet de Barack Obama, c'est son pragmatisme. Sans doute sera-t-il plus coopératif avec ses alliés, adepte du softpower, plus enclin à chercher le dialogue là où il a cessé, comme en Iran. "Mais son multilatéralisme n'ira pas très loin, prévient Hubert Védrine, l'ancien ministre des affaires étrangères du gouvernement Jospin. Jamais il ne fera dépendre la politique des Etats Unis d'une réunion à l'ONU." Entouré des équipes diplomatiques de Bill Clinton1 (1992-1996), Obama a inversé les rôles face à McCain. Il a paru mettre l'expérience de son côté. Et c'est son rival qui est devenu au fil des jours le candidat inquiétant, peu sûr de lui. Par son slogan "le changement crédible" ("change we can believe in"), le nouveau président a annoncé la couleur : il fera son possible, tout ce qui peut réussir pour réduire les injustices, éduquer, soigner, aider les gens à se loger, à trouver un emploi, dans une approche où l'Etat joue son rôle sans pour autant révoquer l'économie de marché.

Obama est un "possibiliste". S'il est juste de le comparer à John Kennedy, ("un réaliste brillamment déguisé en romantique"), il faut ajouter aussitôt qu'il est l'homme de son époque, le mieux en phase assurément pour plonger l'Amérique dans le bain multipolaire de ce XXIe siècle.

Sur chaque dossier ou presque, hormis l'idée directrice consistant à s'affranchir au plus vite de l'héritage Bush, Barack Obama s'en est tenu à de grandes orientations, comptant sur ses facultés de compréhension rapide pour prendre les décisions appropriées.

Porté au pouvoir sans doctrine véritablement établie, le voilà chargé du rêve américain, ouvert et souriant, préférant le calme au drame, la raison à l'excès. Il est l'homme qu'il faut. A lui d'inscrire ce moment dans la marche du temps.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h59

arrête de dire n'importe quoi stp.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h59


c'est une disciple d'Alain Finkelkrault, qui voit racial la ou c'est societal.

Portrait de poivron
5/novembre/2008 - 16h58

Comme dit Bayrou...pour une fois !!....Avec Obama la porte s'ouvre, sur un mur !
Alors wait and see :roll: :roll: :roll:

Portrait de Georgia
5/novembre/2008 - 16h56

kelly tes commentaires volent de plus en plus haut...

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h55

ca serait bien que tu arrêtes de dire des contres vérités, et que tu commences a intégrer que Obama est elu et bien elu par la tres grande majorité des ricains.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h51

exact, c'est un grand symbole.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h50

tu reconnais que ton argument n'est pas valable et que tu as du mal a accepter le choix des americains.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h49


tu penses que qqn peut faire pire que Bush?

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h48


Laisse, elle ne sait pas de quoi elle parle. elle ignore que Obama est le democrate le plus populaire parmi les blancs depuis Jimmy Carter en 1976. et ca elle a du mal a le supporter.

Portrait de Gigi Aurora
5/novembre/2008 - 16h47

Félicitations à Barack Obama et au peuple américains!

Ceux qu'on décrit souvent comme des gens racistes, belliqueux, capables du pire ont 'osé' voter pour un président métisse.

On verra ce que Obama fera mais quoiqu'il en soit c'est un jour historique et les Américains l'ont fait.

Je pense que jamais cela n'aurait été possible chez nous.

On a vu le pire de l'Amérique avec Bush, je pense que cette élection nous a montré le meilleur, à savoir que les gens ont voté pour le président de leur choix sans tenir compte de sa couleur de peau. Et ça c'est déjà énorme.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h40

mais arrete tu ne vois pas que le parti republicain s'est pris une branlée memorable. Il y a autant de blancs qui ont voté Obama que Mc Cain. Ce sont les blancs et les latinos qui ont fait gagner obama, car comme d'habitude les noirs ont voté a plus de 90% democrate. ca serait bien que tu te renseignes avant de parler.

Portrait de COMA Tina
5/novembre/2008 - 16h34

;) ça serait vraiment désolant ...;( ;(

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h33

et le cauchemar Bush s'achève.

Portrait de baros15
5/novembre/2008 - 16h33

maintenant qu'il est président je crains pour sa securite, il ne faudrait pas qu'il connaisse le même destin que john et bob kennedy.

Portrait de COMA Tina
5/novembre/2008 - 16h32

:lol: :lol: :lol:

Portrait de COMA Tina
5/novembre/2008 - 16h31

;)

Portrait de COMA Tina
5/novembre/2008 - 16h28

;) bravo kelly de t'accrocher, il est vrai qu'on peut être d'un avis différent mais comme disait un homme célèbre : je me battrai pour que vous puissiez l'exprimer ...:idea: