
Dans un courriel adressé à l'ensemble des journalistes du service français, et dont l'AFP a obtenu une copie, la direction écrit notamment: "En bloquant cette vente, vous obligez Associated Press, dans un contexte concurrentiel et économique très difficile, à envisager de fermer le service".
La direction d'AP se déclare "stupéfaite" que le personnel du service français "ait rejeté un projet qui, selon AP, était notre seule alternative viable pour assurer la continuité et la survie du service".
La direction d'AP regrette "profondément" que les actions des journalistes du service français "l'oblige à envisager des solutions entraînant des conséquences humainement regrettables, mais économiquement inévitables".
De son côté, Pierre-Yves Glass, directeur du service français d'AP à Paris, interrogé par l'AFP, a assuré que les repreneurs potentiels avaient été "effrayés" par le "comportement" du personnel qui a refusé de s'entretenir avec eux et qui a rédigé, en réponse à leurs propositions, des communiqués selon lui "incendiaires, insultants et diffamatoires".
Selon lui, le projet de rachat était "solide" et représentait la "seule alternative de pérennité du service français".
Vos réactions
La bétise se niche dans tous les milieux. Les journalistes seront bien au chomage, les beaux jours arrivent ils vont pouvoir en profiter.
Quand on dit que la presse est en majorité à gauche ceci est une confirmation.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?