11/02/2008 10:03

Colère du "bagagiste de Roissy" contre France 2 !

Souvenez-vous... Il s'appelle Abderrezak Besseghir... En 2002,  policiers, magistrats et journalistes, l'avaient unanimement accusé de préparer un attentat terroriste dans l'aéroport de Roissy.

Sa photo avait été affichée dans tous les médias.

Depuis, cet homme tente de se faire oublier, mais visiblement, depuis plusieurs semaines l'émission "Faites entrer l'accusé" tente de l'interroger pour une émission.

Il a donc décidé de briser son silence et a adressé une lettre ouverte à la chaîne et aux producteurs.

Lettre publiée par nos confrères du site "Rue 89"

Extraits

Aujourd’hui, après plusieurs années très difficiles, j’ai repris mon travail. J’essaie donc de me faire oublier et jusqu’à présent j'y suis parvenu. (...)

Si par ce texte, je m'expose à nouveau, c'est uniquement pour couper court aux pressions que certains croient légitimes d'exercer sur moi. "Faites entrer l’accusé", programme diffusée sur une chaîne publique, me harcèle -ainsi que mes proches- afin que nous participions à l'une de leurs émissions.

En ce qui me concerne, c'est un devoir de mémoire malsain.

Mais l’équipe qui travaille sur ce programme n'est pas du même avis. Excédée par mes refus catégoriques, ses journalistes ont haussé le ton: "Que vous participiez ou pas, nous la ferons, cette émission!" (...)

Ainsi la calomnie n’aura pas suffi.

Alors que je commence tout juste à retrouver un semblant d'équilibre, me voilà sommé, à nouveau, de m'expliquer aux micros de France 2. De me mettre au service de l'audimat. Si je ne contribue pas à l'émission? On m'aura prévenu: les autres, tous les autres, eux, s'exprimeront... On marche sur la tête. (...)

Quant à moi, n’est-ce pas mon droit le plus élémentaire que de décider de ce qui est bien pour moi et pour mon fils?

Car lorsque Christophe Hondelatte aura remonté le col de sa veste en cuir, que le téléspectateur aura éteint son poste, ma famille et moi, nous aurons à nouveau à supporter le regard des autres. Un regard toujours pesant, qu'il soit soupçonneux ou compatissant.

Hondelatte connaît pourtant les questions d'atteinte à l'intimité

Christophe Hondelatte le sait, lui dont la pudeur est telle qu'il a quitté la présentation du journal de 13h00 le jour même où Libération a évoqué son intimité dans un portrait de dernière page. Qui mieux que lui peut comprendre le désir de se faire oublier? Ne sait-il pas, d'ailleurs, épargner certaines victimes de faits-divers, quand celles-ci pourraient faire de l'ombre à sa carrière? (...)

Je vous demande sincèrement quitte à vous supplier le droit à l’oubli, laissez moi vivre en paix!

S’il vous plaît oubliez moi!

 

Pour lire le texte en intégralité:

http://www.rue89.com/2008/01/30/le-bagagiste-de-roissy-a-france2-oubliez-moi

 

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