Elle
y stigmatise, à juste titre, les propos sexistes entendus à l'occasion des
commentaires sur l'affaire DSK. « Qu'est-ce que cela révèle de notre société? »,
lui demande-t-on. Réponse:
Ces réactions
sont très symptomatiques, non pas de la société française, mais du microcosme
politico-journalistico-intellectuel parisien.
Quand même,
gravement n'importe quoi. Quelques personnes disent des conneries, et les voilà
transformées en représentantes d'un « microcosme » défini à la truelle par un
poujadisme de bazar qui oppose ce foutu « microcosme » au « peuple » qui lui,
n'est-ce-pas, dans sa globalité, les cons y compris, voit juste et ne se trompe
pas, parle bien et de manière humaine, sensible.
La suite du propos d'Audrey
Pulvar au Point:
Dans la rue ou par
mail, les gens me disent combien ils ont été choqués de la disproportion entre
la défense de DSK par l'intelligentsia et le peu d'intérêt suscité par la
présumée vicitime.
La structure même de la phrase est
impressionnante. L'opposition faite entre « les gens », normaux cela va sans
dire, et « l'intelligentsia », partie dépravée de la société et isolée des «
gens », dessine une représentation du monde sommaire et effrayante.
Heureusement, au milieu de tout cela, modeste et sereine, Audrey Pulvar soi
même, à qui les « gens » s'adressent, ultime borne de la sagesse dans une
société où tout fout le camp ma bonne dame.
On le constate: en termes de
modestie et de distance, la place à peine libérée de Jean-François Kahn ne
restera pas longtemps inoccupée das le journalisme français tel qu'il est
pratiqué en France."
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