02/01/2019 16:44

Vesoul: Un gilet jaune en garde à vue pour avoir prononcé à deux reprises le mot "guillotine" lors d'une discussion avec un député "En Marche"

Un homme a été placé en garde à vue mercredi pour avoir prononcé à deux reprises le mot "guillotine" lors d'une discussion houleuse avec un député LREM à Vesoul, faits pour lesquels il avait déposé plainte, a rapporté le parquet.

L'homme, âgé de 51 ans et habitant une commune du département, a été placé en garde à vue mercredi après-midi pour "menaces contre un élu de la nation", a indiqué le procureur de la République à Vesoul, Emmanuel Dupic.

Le député Christophe Lejeune s'était rendu, selon son récit, le 20 décembre vers 19h20 à la préfecture de Vesoul pour recevoir une copie des cahiers de doléances mis à disposition dans les mairies.

A son arrivée, "il y avait un comité d'accueil d'à peu près une trentaine de 'gilets jaunes' postés devant la porte", a-t-il raconté à l'AFP. Alors qu'une conversation s'engageait "de manière courtoise" avec une femme, "ça a commencé à crier fort dans le groupe", a-t-il précisé.

Au cours de l'échange, qui a été filmé et publié sur le site du quotidien régional L'Est Républicain, un homme a prononcé à deux reprises le mot "guillotine".

Le député de la deuxième circonscription de Haute-Saône a déposé plainte à la gendarmerie de Lure pour "menaces de mort". "La symbolique est très claire : quand on menace quelqu'un de guillotine, c'est lui couper la tête, c'est une condamnation à mort. Il n'y a aucune ambiguïté", a souligné Christophe Lejeune, qualifiant l'incident de "terriblement choquant".

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Vos réactions

Portrait de Consolideur
3/janvier/2019 - 19h10

Aux termes de l’article 222-17 du Code pénal :

« La menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes dont la tentative est punissable est punie de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende lorsqu'elle est, soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet. La peine est portée à trois ans d'emprisonnement et à 45 000 euros d'amende s'il s'agit d'une menace de mort. » En l’espèce, s’agit-il d’une véritable menace de décollation de Macron sachant que la guillotine n’est plus en usage et qu’il est extrêmement difficile de s’en procurer sur Internet autrement que pour les cigares … Il paraît qu’il y en aurait une au « Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée » et que deux autres issues de départements d’Outre-Mer seraient conservées au « Musée national des prisons » dans les sous-sols de l’ancienne prison de Fontainebleau. Difficile à voler, me semble t-il … En vérité, le GJ a simplement fait une allusion hyperbolique à la peine radicale de décapitation très à la mode lors de la Révolution française après que le député Guillotin ait fait son discours préliminaire devant l’Assemblée nationale le 10 octobre 1789 pour marquer la gravité des actions de répression menées contre les GJ par Macron et son gouvernement appuyés par la clique des députés LREM ... Au cours de l’échange, qui a été filmé et publié sur le site du quotidien L’Est républicain, un homme avait prononcé à deux reprises le mot « guillotine ».Est-ce cette répétition du nom de la Veuve que le juge aurait pris pour la réitération exigée par l’article précitée ? Car, même si l’échange a été filmé, ce n’est pas par l’effet de la volonté de celui qui a prononcé le terme impie. Alors on peut s’interroger sur cette surprenante condamnation qui m’apparaît aussi infondée qu’inique …
Portrait de Claudie
2/janvier/2019 - 19h46

On veux de l ordre en France.Stop aux insultes et menaces.Tout le monde aux boulot et liberer les ronds points on peut plus vous voir les gl.Vive la France 

Portrait de Jacques J.
2/janvier/2019 - 19h06
555' a écrit :

et la liberté d expression alors ??

Rien à voir avec la liberté d'expression, c'est le fait de menacer qui est condamnable. Un exemple: si vous recrutez un tueur et que vous lui demandez de tuer quelqu'un, vous ne pouvez pas vous dédouaner sous le prétexte que vous auriez seulement utilisé votre "liberté d'expression".

Portrait de garlaban
2/janvier/2019 - 19h03

C'est le nouveau jeu, après "ni oui ni non", maintenant c'est le "ni guillotine ni démocratie".

Portrait de elisabeth 14
2/janvier/2019 - 18h28
la voie a écrit :

la guillotine,

il faut en installer une dans chaque département,

et une fois par semaine on en prend un au hasard ...et couic...

ça va les calmer tous ces politicards véreux

a chaque rond point