Selon plusieurs journalistes, les forces de l'ordre tirent, de façon consciente ou non, sur la presse.
Selon Le Monde, "un groupe de photographes, à genoux pour se protéger et clairement identifiable, a été pris pour cible [par des policiers de la Bac]. Un photographe indépendant a notamment été touché à l’épaule.
Plus tôt, face au drugstore Publicis, un autre photographe avait été touché à l'aine par un flashball."
Sur Twitter, le reporter du média indépendant Explicite JA, Paul Conge, a reçu une grenade désencerclante à mi-cuisse.
Boris Kharlamoff, de l'agence A2PRL, a également reçu un tir de flash-ball alors qu'il "avait [son] brassard presse en évidence".
Yann Foreix, journaliste au Parisien, a lui aussi dénoncé un tir de flash-ball dans la nuque, à deux mètres de distance.
Un policier vient de me tirer dessus au flash-ball alors que j’avais mon brassard de presse en évidence. Ça pique mais tout va bien. Consœurs, confrères soyez prudents sur les Champs-Élysées ! #GiletsJaunes pic.twitter.com/xfFARavByZ
— Boris Kharlamoff (@BorisKharlamoff) 8 décembre 2018
Un plot de grenade desencerclante, résultat sur ma cuisse, à travers le jean : #8decembre pic.twitter.com/LBoUmlJqLV
— Paul Conge (@paulcng) 8 décembre 2018
Casques et masques de protection volés par les CRS parce que je prenais une photo
— veroniquedeviguerie (@vero2v) 8 décembre 2018
Super @prefpolice j viens de me faire confisquer tout mon matos alors que je suis journaliste. Aucun n agent n avait son matricule #8decembre #giletjaune pic.twitter.com/dMr63EIcz2
— BOBY START UP & CIE (@OdieuxBoby) 8 décembre 2018
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Ca va, rien de grave, ils peuvent encore twitter...
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