16/10/2017 07:31

Mais d'où viennent les deux tableaux qui étaient hier soir dans le bureau d'Emmanuel Macron pendant son interview sur TF1 ?

Beaucoup d'internautes se sont demandé ce dimanche soir quelles étaient les œuvres installées derrière Emmanuel Macron dans son bureau de travail à l'Elysée où était réalisée hier soir l'interview de TF1.

Derrière le président de la République trône une représentation de Marianne du street-artiste américain Shepard Fairey ("Obey"), intitulée Liberté, Égalité, Fraternité. 

Une œuvre créée dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, déclinée sous forme de fresque murale géante dans le 13ème arrondissement de Paris, comme l'expliquait alors Le Parisien.

De son côté BFM précise: "La reproduction sous forme de tableau de cette Marianne était déjà présente au QG de campagne d'Emmanuel Macron. Après la victoire de ce dernier, celui qui a créé le célèbre portrait Hope de Barack Obama déclarait alors: "deux ans après, je suis vraiment soulagé de voir que les électeurs français ont rejeté l'extrême droite."

La toile fait d'ailleurs partie du parcours de street-art visible de la ligne 6 du métro, aérienne, imaginé par le galeriste franco-tunisien d’art urbain et d’art contemporain Mehdi Ben Cheikh, proche de Jérôme Coumet note LCI.

Et il y avait également un autre tableau au dessus de la cheminée.

Au-dessus de la cheminée, c'est une grande toile du peintre belge Pierrre Alechinsky.Pierre Alechinsky, né le19 octobre 1927 à Schaerbeek (Bruxelles), est un peintre et graveur, qui réunit dans son œuvre expressionnisme et surréalisme. Il est le père du poète Ivan Alechine et du sculpteur Nicolas Alquin. Selon un producteur de TF1, interrogé par l'Express, l'oeuvre occupait déjà ce bureau quand son occupant était encore Aquilino Morelle, à l'époque de François Hollande. Il s'agit cette fois de l'oeuvre originale de cet artiste âgé de 89 ans.

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Vos réactions

Portrait de Didg
16/octobre/2017 - 13h04

horrible !

Portrait de Laziq
16/octobre/2017 - 10h46

On se croirait dans les appartements d'un bobo, friqué, hors-sol, sans repères, avec donc des goûts de chiottes dictés par un marchand qui lui a expliqué que ces oeuvres étaient tendance.