27/02/2015 09:48

Une deuxième offre a été déposée pour la reprise du quotidien La Marseillaise, placé en redressement judiciaire

Une deuxième offre a été déposée pour la reprise du quotidien La Marseillaise, placé en redressement judiciaire en novembre 2014, a-t-on appris jeudi auprès d'une représentante du personnel du journal.

Cette offre, portée notamment par le journaliste et essayiste Jean-Marc Adolphe, "a été déposée mercredi", a précisé à l'AFP Mireille Roubaud, du SNJ-CGT. "On n'en a pas encore le contenu, mais on va l'étudier de près, comme on va étudier l'offre améliorée des Fédérés", a-t-elle poursuivi.

Jusqu'à présent, une seule offre avait été déposée pour la reprise du quotidien fondé en 1943 par la Résistance communiste: celle des Editions de Fédérés, dirigées par le secrétaire départemental du PC, Pierre Dharréville.

"L'offre de Jean-Marc Adolphe ne nous engage pas à la confiance", a toutefois pointé Mme Roubaud, évoquant "une offre clairement hostile" émanant d'un homme qui dit vouloir sauver le quotidien mais qui y est abonné "depuis 15 jours" seulement.

"Il s'agit de la vie de 208 salariés", a rappelé Mireille Roubaud: "On défendra ce qu'on est et notre charte éditoriale, qui est clairement progressiste", a-t-elle encore ajouté.

Dans un billet publié le 20 février sur Mediapart par Jean-Marc Adolphe, Les Nouvelles Editions Marseillaises, une société par actions simplifiée regroupant une vingtaine de personnes lançaient un appel à "réveiller" La Marseillaise.

"La Marseillaise a tout pour devenir un grand média généraliste, porteur des valeurs humanistes, progressistes et solidaires, du sud-est de la France", assuraient dans ce texte les signataires, parmi lesquels, outre M. Adolphe, l'entrepreneur Fabrice Kehayan --qui préside la société-- ou le romancier et cinéaste Gérard Mordillat.

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