Morandini Zap: Il vit dans une cité de Marseille et se fait insulter quand il veut rentrer chez lui

Alors, selon vous, c'est parce que les reportages sont faits exprès pour faire monter le FN qu'on a voulu nous cacher que des hordes de voyous sont venus détrousser les victimes du déraillement du train de Brétigny, qu'ils ont caillassé les véhicules des sauveteurs ??? etc... etc...

Arrêtez de vous voiler la face  et même et surtout  si les journaleux font la politique de la gauche,  regardez un peu la réalité des faits et réfléchissez par vous-même.

Mais vous êtes peut-être adepte de la méthode Montebourg qui demande à une journaliste si elle n'a pas un problème avec son cerveau quand les commentaires ne lui plaisent pas

Je suis de gauche. Je me considère comme tel, c'est dans ma culture, on m'a élevé ainsi. Jamais de la vie je n'irai déposer un bulletin de vote pour l'autre vache à haine et ses copains d'extrême-droite.

Ceci étant, il est grand temps que les deux partis d'oligarches séniles qui se partagent le pouvoir depuis soixante ans, accrochés à leurs mandats comme des moules à leur rocher, qui se renvoient la patate chaude tout en moquant l'adversaire lorsqu'il l'a en main alors qu'ils ne font pas mieux, cessent de laisser à la vieille trombière le monopole de certains constats. 

Il devient insupportable de laisser au Front National le droit d'énoncer certaines réalités tout en les condamnant bêtement parce que l'on refuse par principe que nos avis soient d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, en adéquation avec ceux de la bête immonde.

Il y a un véritable problème aujourd'hui avec le multiculturalisme en France. Autant parce que les Français refusent de s'y soumettre que parce que les immigrés refusent de laisser à l'entrée certains principes qui ne sont pas compatibles avec une République laïque.

Si ça ne tient qu'à moi, je défends l'image de la mosaïque, du vivre-ensemble, du partage et de la cohabitation des cultures. La réalité, pourtant, c'est que nous en sommes à un point de non-retour, et qu'il serait tant d'agir pour le bien-vivre de tous. Bien que j'ai peur qu'il soit trop tard et que trop d'erreurs (de fautes même) se sont accumulées depuis des décennies.

Je refuse d'excuser les actes de violence, de délinquance, de criminalité des jeunes de banlieue, essentiellement issus de l'immigration. Je refuse, dans le même temps, de ne pas comprendre pourquoi ils en arrivent là, et de nier la responsabilité collective dans l'échec de l'intégration.

J'exige des peines de prison en rapport avec la gravité des actes de délinquance, puisque nous n'avons plus les moyens de faire systématiquement de la prévention. Dans le même temps, j'exige qu'on cesse de faire de ces jeunes des délinquants par nature parce que la délinquance irait naturellement, biologiquement de pair avec une origine ethnique.

Pour que des réponses saines soient apportées à la délinquance dans ce pays, il faut que les constats de base soient sains et que chaque citoyen français admette que l'immigration fut mal gérée par l'Etat des années durant : on ne peut pas, pendant des décennies, laisser à l'abandon et ignorer dans les lieux anxiogènes des populations que l'on a fait venir pour nous aider à nous reconstruire, les exclure des circuits économiques, culturels et sociaux du reste du pays, les étouffer dans une véritable misère sociale, et exiger d'elles dans le même temps qu'elles fassent l'effort nécessaires pour s'intégrer.

Mais dans le même temps, il ne faut pas pour autant exagérer la culture de l'excuse. La misère sociale génère de la violence, de la délinquance. Mais on ne peut pas systématiquement prendre cette excuse pour ne pas condamner ceux qui nuisent à autrui ou à ses biens. Chacun doit payer de manière juste le préjudice qu'il porte aux autres, quel que soit son statut social ! Je suis pour la lutte contre les grands patrons qui s'en foutent plein les poches tout en licenciant à tour de bras ses malheureux employés qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts, comme je suis pour la lutte de la petite criminalité qui pèse sur le quotidien des Français et nous plonge dans un climat délétère qui ouvre la porte à de vieux démons que l'on préférerait voir enfermés aux oubliettes.

On ne peut pas être surpris que les banlieues françaises soient devenues des zones de non-droit alors qu'elles furent ignorées pendant tant d'années par les pouvoirs publics comme par le reste de la population. D'un autre côté, on ne peut pas pour autant accepter que la loi française ne s'y applique pas et se substitue à celle de caïds qui empêchent les 90% de gens honnêtes qui y vivent d'être sereins et de pouvoir rentrer chez eux sans se faire insulter. 

On ne peut plus laisser une petite minorité de caïds faire régner leur loi de la jungle et la peur, tant dans leur cité qu'aux centre-villes, comme on ne peut pas accepter que leur attitude pousse une grosse partie des Français à faire des amalgames douteux sur leur origine ethnique et à mettre tous les immigrés dans un même panier !

Messieurs les politiques, ayez le courage une bonne fois pour toute d'établir un constat honnête de la situation : la France n'a pas son travail dans l'intégration de ses populations immigrées, mais l'immigration aujourd'hui est un problème puisqu'elle gêne une importante partie des citoyens. Il faut une justice forte, mais juste, qui permette d'assainir le climat en punissant comme il se doit ceux qui refusent d'appliquer la loi française, mais il est en même temps inexcusable que des amalgames soient systématiquement faits entre l'origine des personnes et leur supposée prédisposition à voler, tuer, dealer. 

S'il nous reste une infime chance de sauver la mise, il faut la cultiver dès aujourd'hui, tous ensemble, en refusant de fermer les yeux sur des évidences que l'on n'ose pas dire parce que l'on a immédiatement peur d'être assimilé au Front National.

Qui est responsable de ça ? La Droite et la Gauche confondues, ça a commencé avec Giscard qui a permis le regroupement familial. L'invasion s'est faite de façon larvée et la France est devenue un pays occupé. Pour libérer notre pays il faudra faire la guerre et faire passer en jugement tous les traîtres qui ont pactisé avec l'ennemi ! Mais en sommes nous capables, nous sommes devenus des couards !