Le Figaro, premier quotidien national, confronté à une baisse de ses recettes publicitaires, lance lundi une nouvelle formule toute en couleur et au format réduit, a annoncé vendredi le groupe Le Figaro qui réfléchit à introduire des pages payantes sur son site internet.
Le quotidien, au prix inchangé (1,30 euros), reste en format dit "Berlinois" mais un peu réduit, "plus confortable", a détaillé le directeur des rédactions, Etienne Mougeotte, lors d'une conférence de presse. Le journal et ses trois cahiers (général, économie ou "pages saumon" et "Et vous") seront désormais "tout en couleur".
Il "ne tâchera plus les doigts", a assuré M. Mougeotte. Fabriqué dans une nouvelle imprimerie, à Tremblay (Seine-Saint-Denis), le "Figaro nouveau" utilise le procédé du "waterless": "il n'y a pas besoin de sécher le journal et le rendu des photos comme des infographies est proche de la qualité du magazine", a-t-il expliqué, précisant que la quantité de texte restera la même.
Détail symbolique: une plume a été rajoutée au logo "Figaro", "car nous croyons au devenir du papier", a souligné M. Mougeotte. Une "réflexion" est par ailleurs en cours sur une nouvelle formule du Figaro Magazine, a précisé Francis Morel, directeur général du groupe.
La Figaro, premier quotidien national, est diffusé à plus 320.00 exemplaires, en baisse de 2% sur le premier semestre.
Au premier semestre 2009, le groupe (Le Figaro, Le Figaro Magazine, Madame Figaro, Le Particulier...) a subi une baisse de ses recettes publicitaires de 25 millions d'euros.
"Notre but est d'avoir un lectorat plus régulier", a dit M. Morel. Afin de mieux monétiser l'audience de son site internet Lefigaro.fr (6.672.000 visiteurs uniques), le Figaro souhaite passer à une "stratégie mixte" mêlant informations gratuites et payantes.
Le "coeur" du site, les informations générales, restera gratuit, mais des pages payantes proposeront des informations plus spécifiques, des dossiers complets, etc.
Vos réactions
Le problème n'est par le contenant mais le contenu. Si Le Figaro veut remonter la pente, un peu moins de complaisance vis à vis du pouvoir ferait très bien l'affaire.
e banquier Edouard de Rothschild a pris le contrôle de Libération, le fabricant d'armes Serge Dassault celui du Figaro. Bernard Arnault, propriétaire de soixante marques de luxe, dont Louis Vuitton, a mis la main sur l'influent quotidien économique Les Echos. Martin Bouygues, propriétaire de TF1 et le financier François Pinault, qui contrôle le prestigieux hebdomadaire Le Point. :twisted:
L'info subjective de droite (ou de gauche), même en couleur, ça reste de l'info subjective hein... :mrgreen:
sarko a du dire qu ce serait mieux en couleur entre 2 sms!
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