07/06/2022 17:09

Refus d'obtempérer à Paris: Une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris à l'encontre des trois policiers - Le conducteur du véhicule placé en garde à vue

17h09: Le point sur ce que l'on sait

Le conducteur soupçonné d’avoir refusé un contrôle de police samedi à Paris a été placé mardi en garde à vue dans l’enquête ouverte notamment pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique », a annoncé la procureure de Paris. L’enquête est également ouverte pour « refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger d’autrui, conduite malgré annulation du permis de conduire et conduite sous l’empire d’un état alcoolique et après avoir fait usage de substances classées comme stupéfiants », selon un communiqué de Laure Beccuau. Elle est confiée au 2e district de police judiciaire de la direction régionale de la police judiciaire.

Par ailleurs, la garde à vue des trois policiers ayant fait usage de leur arme, deux hommes de 23 et 32 ans et une femme de 31 ans, causant la mort d’une passagère du véhicule et blessant grièvement son conducteur, a été levée après quarante-huit heures pour « poursuite des investigations ». Celles-ci sont désormais confiée à un juge d’instruction.

L’information judiciaire a été ouverte notamment pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », « violences volontaires avec usage ou menace d’une arme ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de huit jours » d’une part et « n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail » d’autre part, par personne dépositaire de l’autorité publique. Elle a été ouverte à l’encontre des trois policiers « au terme des premières investigations réalisées par l’IGPN, au vu de la nécessité de procéder à diverses auditions indispensables à la manifestation de la vérité et dans l’attente des résultats d’examens techniques qui permettront de préciser l’imputabilité des faits aux personnes impliquées ».

Selon la procureure, la procédure « permettra de retracer avec précision le déroulement des faits et de déterminer les circonstances exactes d’usage de leur arme par les policiers. » Un appel à témoin doit être lancé dans la journée par l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) à la demande du parquet de Paris.

17h02: Le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue, annonce la procureure de la République de Paris. Les faits se sont déroulés dans le XVIIIe arrondissement samedi en fin de matinée, lorsque des fonctionnaires à VTT ont voulu contrôler « une voiture avec quatre passagers dont l’un ne portait pas sa ceinture de sécurité », a relaté une source policière.

Alors qu’ils s’en approchaient, la voiture a pris la fuite. Un peu plus loin, alors que les policiers tentaient à nouveau de le contrôler, le conducteur aurait démarré et « foncé » sur les policiers qui, selon la police, ont fait usage de leurs armes et atteint le conducteur et une passagère.

Neuf cartouches auraient été tirées, mais des expertises balistiques complémentaires devraient avoir lieu. Les deux passagers arrière n’ont pas été atteints. Ils ont depuis été entendus par les enquêteurs. L’un d’entre eux a raconté sur RTL que le conducteur, sans permis, avait « avancé un peu » et « ne s’est pas arrêté » quand un policier le lui a ordonné.

Le véhicule s’est retrouvé dans « un genre d’embouteillage » et des coups de feu ont été tirés. « Mon ami a remis la première et a redémarré après les coups de feu », a assuré cet homme. Le conducteur purgeait une peine et bénéficiait d’un aménagement en semi-liberté, selon une source proche de l’enquête.

16h38: Le parquet de Paris a annoncé cet après-midi l'ouverture d'une information judiciaire pour "violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner" à l'encontre des trois policiers. "En attendant de nouvelles expertises, les policiers sont relâchés sans suite. Cependant, cela ne veut pas dire qu'ils ne seront pas reconvoqués plus tard en vue d'une possible mise en examen", explique BFMTV.

14h30: Les trois policiers qui ont tiré samedi à Paris lors d’un contrôle sur une voiture qui aurait foncé sur eux, tuant par balle la passagère et blessant grièvement le conducteur, sont sortis mardi de garde à vue sans poursuites judiciaires à ce stade, selon leur avocat.

« Après deux jours de garde à vue au cours desquels mes clients ont pleinement coopéré avec les enquêteurs, ils sortent libres de toute charge (...). L’enquête va se poursuivre sous une autre forme et ils donneront tous les éléments de réponse afin que la vérité se manifeste pleinement », a déclaré à l’AFP Me Laurent-Franck Liénard. « Ils n’ont rien à cacher et démontreront leur respect des règles et la légitimité de leur action », a-t-il ajouté.

Ils avaient été placés dimanche en garde à vue dans les locaux de l’inspection générale de la police (IGPN), pour « violences ayant entraîné une ITT (interruption totale de travail) de plus de huit jours avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique » et « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique ». Parallèlement, une autre enquête est ouverte pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique », mais le conducteur, grièvement blessé par balle au thorax, n’a pas pu être entendu par la police judiciaire jusqu’à présent.

Les faits se sont déroulés dans le XVIIIe arrondissement samedi en fin de matinée, lorsque des fonctionnaires à VTT ont voulu contrôler « une voiture avec quatre passagers dont l’un ne portait pas sa ceinture de sécurité », a relaté une source policière. Alors qu’ils s’en approchaient, la voiture a pris la fuite. Un peu plus loin, alors que les policiers tentaient à nouveau de le contrôler, le conducteur aurait démarré et « foncé » sur les policiers qui, selon la police, ont fait usage de leurs armes et atteint le conducteur et une passagère.

Neuf cartouches auraient été tirées, mais des expertises balistiques complémentaires devraient avoir lieu. Les deux passagers arrière n’ont pas été atteints. Ils ont depuis été entendus par les enquêteurs. L’un d’entre eux a raconté sur RTL que le conducteur, sans permis, avait « avancé un peu » et « ne s’est pas arrêté » quand un policier le lui a ordonné.

Le véhicule s’est retrouvé dans « un genre d’embouteillage » et des coups de feu ont été tirés. « Mon ami a remis la première et a redémarré après les coups de feu », a assuré cet homme. Le conducteur purgeait une peine et bénéficiait d’un aménagement en semi-liberté, selon une source proche de l’enquête.

 

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Vos réactions

Portrait de sNow
8/juin/2022 - 07h39 - depuis l'application mobile

Avec un pédigrée comme ça melenchon ose les défendre… putain mais chaque jour qui passe ce collabo devient encore plus dangereux

Portrait de alliance
7/juin/2022 - 15h23
Prime-.-Minister a écrit :

Si leur caméra-piéton était allumée, il devrait être facile de comprendre ce qu'il s'est passé.

Si toutefois ils en portaient une, comme on nous l'a promis...

C'est vrai que dans le feux de l'action, l'image doit etre bien nette et non saccadée. Mélenchon les equipera certainement de stabilisateur d'image et puis il les equipera de camera de cinema tant que vous y etes.

Portrait de rdoug
7/juin/2022 - 14h34

J'imagine la déception de Mélenchon.

Portrait de Sivom45000
7/juin/2022 - 14h32 - depuis l'application mobile

Première Victoire! Force à eux et leurs familles. En espérant que tout aille dans leur sens pour que la peur change de camp.