12/09/2021 17:02

Le Covid-19 a été la première cause des arrêts de travail des salariés (hors fonction publique) de janvier à mai, principalement en raison des arrêts dérogatoires liés au coronavirus, selon un sondage

Le Covid-19 a été la première cause des arrêts de travail des salariés (hors fonction publique) de janvier à mai, principalement en raison des arrêts dérogatoires liés au coronavirus, selon un sondage de Malakoff Humanis.

Globalement, le nombre de salariés ayant eu au moins un arrêt de travail a augmenté de trois points (+30%) sur la période étudiée, "passant de 10% des salariés en janvier à 13% en mai", précise Malakoff Humanis dans un communiqué.

Au total, 46% des arrêts de travail étaient dus au Covid-19 de janvier à mai, dont 12% de cas d'infection diagnostiqués et 34% d'arrêts dérogatoires (personnes vulnérables, garde d'enfants) provoqués par l'épidémie. "Le pic a été atteint en avril 2021", avec 52% des arrêts de travail liés au Covid (dont 15% de cas diagnostiqués), d'après l'étude.

Après le coronavirus, les "principaux motifs d'arrêt maladie" ont été les accidents ou traumatismes (21%), devant les troubles psychologiques (dépression, anxiété, stress) et épuisement professionnel ou burn-out, qui représentent ensemble "19% des arrêts", détaille Malakoff Humanis. Les maladies graves ont entraîné 12% des arrêts, tout comme les troubles musculosquelettiques.

La part d'arrêts de travail chez les managers (17%) est "plus importante que chez les non-managers" (11%), note le groupe de protection sociale.

Selon une deuxième enquête, la crise sanitaire a entraîné "une dégradation de la santé mentale" des salariés, qui souffrent d'"une fragilisation générale de (leur) état psychologique". Quatre salariés sur dix (41%) estiment que la crise sanitaire a eu un "impact négatif" sur leur santé mentale et "près d'un salarié sur dix (9%) estime être en mauvaise santé mentale".

Ces études ont été réalisées auprès d'échantillons représentatifs de salariés, hors fonction publique (quelque 2 000 personnes interrogées chaque mois de février à juin, soit 10 028 au total, pour la première ; 1 510 du 28 avril au 10 mai pour la seconde).

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