06/05/2021 16:19

Féminicide à Mérignac - Le mis en cause voulait "un peu brûler sa femme pour la punir" après avoir appris qu'elle avait une relation avec un autre homme (Procureur) - VIDEO

16h05: Frédérique Porterie, Procureur de la République de Bordeaux, s'exprime.

"Alors que la victime était au sol, en vie, l'individu a aspergé la femme d'un liquide et l'a immolée par le feu", a-t-elle d'abord indiqué. Avant d'ajouter: "L'auteur, identifié comme son conjoint, a quitté les lieux à pieds. L'homme a été interpellé par la BAC à 18h45. Il était porteur d'un fusil, d'un pistolet à gaz et d'une cartouche. La maison de la victime a été découverte en partie incendiée".
Et de révéler que "L'homme a tiré à quatre reprises de manière tangible sur la victime. La victime est décédée suite à une détresse respiratoire aiguë". "Le fils ainé de la victime de 13 ans était au domicile d'une amie de sa mère. Le 4 mai, il était réveillé par le mis en cause qu'il décrivait comme très énervé."  a-t-elle poursuivi.

La procureur révèle, suite aux premières auditions, que le mis en cause voulait "un peu brûler sa femme pour la punir" après avoir appris qu'elle avait une relation avec un autre homme. Et de le décrire comme un homme "né en Algérie et qui a la double nationalité"

"Mounir B. est né en Algérie le 14 mai 1976 et il a la double nationalité franco-algérienne. Il est maçon et s'est marié en 2000 avec une femme avec laquelle il a divorcé en juin 2015. De cette union sont nés trois enfants qui vivent avec leur mère. Son casier judiciaire porte mention de sept condamnations"

Avant de poursuivre: "Les trois enfants ont été pris en charge par le Samu. Le parquet les a confiés aux services de l'aide sociale à l'enfance" Et de préciser : "Le 15 mars 2021, la victime avait déposé plainte contre son conjoint pour une agression commise dans la matinée"

"Mounir B. a été convoqué à quatre reprises par le conseiller d'insertion et de probation. Il s'est présenté aux convocation et a justifié aux obligations de soins. Il a reconnu être entré à plusieurs reprises avec la victime, en totale contradiction avec ce qu'il lui avait été ordonné le 25 juin 2020."

15h52: Une femme âgée de 31 ans, mère de trois enfants, est morte après avoir été brûlée vive par son mari, mardi après-midi à Mérignac (Gironde), a-t-on appris mercredi de source policière et auprès du parquet. Vers 18H10, en pleine rue, l'homme, poursuivant la jeune femme, lui a tiré plusieurs coups de feu dans les jambes jusqu'à ce qu'elle s'effondre. Il l'a ensuite aspergée d'un liquide inflammable alors qu'elle était encore en vie et l'a immolée par le feu, selon la même source. Le pavillon où vivait la victime a été partiellement incendié dans des circonstances qui n'ont pas été précisées.

Âgé de 44 ans, selon la police, l'auteur des faits a été interpellé environ une demi-heure plus tard par des policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité), dans la commune limitrophe de Pessac.

Il "était porteur d'un fusil de calibre 12, d'un pistolet à gaz et d'une ceinture de cartouches", selon le parquet de Bordeaux. Le parquet a ouvert une enquête du chef d'homicide volontaire par conjoint et destruction par incendie. Elle a été confiée à la direction départementale de la Sécurité publique, selon un communiqué.

"Le mis en cause était défavorablement connu des services de police et de l'autorité judiciaire", a ajouté la procureure de la République Frédérique Porterie.

"Séparée de la victime, il a notamment été condamné le 25 juin 2000 par le tribunal correctionnel de Bordeaux à une peine de 18 mois de prison dont neuf mois assortis d'un sursis probatoire pendant deux ans".

Selon le maire de Mérignac, Alain Anziani, ce drame, intervenu dans un quartier plutôt bourgeois et résidentiel, a suscité "beaucoup d'émotion" dans cette commune de la banlieue proche de Bordeaux.

Une cellule psychologique a été mise en place afin d'accueillir les personnes ayant assisté à la scène. Les trois enfants de la victime, âgés de trois, sept et 11 ans, qui vivaient habituellement chez celle-ci, "ne se trouvaient pas au domicile au moment des faits selon les éléments en notre possession", a indiqué le parquet, précisant qu'ils ont "fait l'objet d'une prise en charge psychologique par le Samu".

En 2020, 90 féminicides ont été officiellement recensés en France, contre 146 l'année précédente.

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Vos réactions

Portrait de wrestlemaniak
6/mai/2021 - 22h28

C'est bien, il va juste finir "un peu" en prison, juste perpet', si les juges ne sont pas trop cons, évidemment. Ca lui fera les pieds. 

On croirait une scène au Yémen... Mais non, c'est en centre ville, près de Bordeaux. Voilà voilà.

Portrait de KenShiro
6/mai/2021 - 19h18
ΙΧΘΥΣ a écrit :

C’est peut être le moment pour les néo feministes d’ouvrir des débats pour discuter des ravages provoqués par le mâle islamique toxique.

On va surtout avoir le droit au grand silence, comme à chaque fois où l'agresseur n'est pas blanc, catho et hétéro, ou alors lorsque Mila a osé répondre à des musulmans violemment.

Vous comprenez c'est le fameux pas d'amalgame, le deux poids deux mesures de cette bienpensance, de toutes ces associations d' islamogauchistes, à l'émotion, à la défense à géométrie variable.

Portrait de KenShiro
6/mai/2021 - 17h41
gillesdelors7571 a écrit :

en meme  il serait quand meme grand temps de reformer la loi sur le mariage et le divorce  archaique   il  y est encore prevue l'obligation  de fidelite du devoir conjugale puisque l'absence de relation sexuelle  est encore  une des raison du divorce pour faute idem pour le divorce archaique ou l'adultere est encore un motif du divorce pour faute l'etat doit montrer l'exemple en montrant que le mariage ne signifie pas  que l'autre vous appartient

Désolé de vous dire que vous êtes totalement à côté du sujet. Je ne vois pas en quoi se jurer fidélité dans un couple est un problème ???

Quand on se marie c'est un contrat que l'on décide de passer avec l'autre, pour dire que l'on veut faire sa vie avec. On le fait en toute connaissance de cause et c'est un choix et encore heureux que l'adultère soit une raison de casser un mariage.

Sinon je tiens à vous rappeler que marier ou non, cela ne vous donne aucun droit de maltraiter l'autre et aujourd'hui on ne peut plus forcer sa moitié à avoir des relations sexuelle, cela s' appel le viole conjugal et c'est très bien ainsi.

Portrait de KenShiro
6/mai/2021 - 17h30
hummerH2 a écrit :

Et afin de pouvoir "un peu la bruler", il a commencé par "un peu lui tirer plusieurs balles dans les jambes" pour l'immobiliser.

C'est pas "un peu" se foutre de la gueule du monde ???

C'est tellement ça ! Le foutage de gueule total. Cet étron mériterait qu'on lui fasse aussi "un peu" de même. smiley

Portrait de KenShiro
6/mai/2021 - 17h25
....twilight zone.... a écrit :

et bien sur la procureur s'abstient de l'appeler par non et prenom comme par hasard...elle l'appelle monsieur B...

Elle l'a dit je l'ai entendu, c'était à consonance magrébine, (on s'en doutait un peu vu la méthode) mais je pense plus par inattention que par volonté, car après elle l'appelait Mr B effectivement. 

Portrait de hummerH2
6/mai/2021 - 16h54

Et afin de pouvoir "un peu la bruler", il a commencé par "un peu lui tirer plusieurs balles dans les jambes" pour l'immobiliser.

C'est pas "un peu" se foutre de la gueule du monde ???

Portrait de Yanik65
6/mai/2021 - 16h49

Il voulait "un peu brûler" son ex femme ... Non mais sans déconner smiley