19/07/2020 13:31

Le quotidien britannique The Guardian a annoncé qu'il allait supprimer 180 emplois, dont 70 postes de journalistes, en raison du "choc économique" causé par la pandémie

Le quotidien britannique The Guardian a annoncé qu'il allait supprimer jusqu'à 180 emplois, dont 70 postes de journalistes, en raison du "choc économique" causé par la pandémie de coronavirus Cette restructuration "pourrait affecter jusqu'à 180 postes - 110 au sein des services commerciaux, publicitaires et marketing et 70 au sein de la rédaction", a précisé le journal de gauche sur son site internet.

Selon la rédactrice en chef Katharine Viner et Annette Thomas, la directrice générale du Guardian Media Group, société éditrice du quotidien, la pandémie a entraîné des "perspectives financières insoutenables" qui devraient se traduire par un chiffre d'affaires inférieur de plus de 25 millions de livres (27,6 millions d'euros) au budget de l'année.

The Guardian est le dernier média en date à s'engager dans une restructuration en raison de la pandémie, qui a entraîné une chute des ventes physiques et des revenus publicitaires. La BBC avait annoncé en janvier supprimer 450 postes dans le cadre de son plan de restructuration, ensuite mis en pause pendant l'épidémie de nouveau coronavirus.

Elle a confirmé ce plan mercredi et annoncé que 70 postes supplémentaires seraient supprimés, en raison de "la dégradation de sa situation financière". Ces 520 suppressions d'emplois s'ajoutent aux 600 autres que le groupe audiovisuel public avait annoncées début juillet dans ses antennes régionales.

Le 7 juillet, le groupe de presse britannique Reach, propriétaire des tabloïds Daily Mirror et Daily Express, avait lui annoncé la suppression de 12% de ses effectifs, soit environ 550 emplois. Contrairement à de nombreux concurrents, The Guardian laisse l'intégralité de ses contenus en libre consultation sur internet.

"Malgré la pression que le coronavirus a exercée sur notre entreprise, notre modèle unique de relation avec les lecteurs a fait ses preuves", ont estimé Katharine Viner et Annette Thomas, ajoutant que la pandémie ne remettrait pas en cause cette stratégie.

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