Un TGV Strasbourg-Paris a déraillé ce matin à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale alsacienne, l’accident faisant un blessé en «urgence absolue», le conducteur, et 20 autres, en «urgence relative», selon un dernier bilan.
Ce matin, un passager du TGV était l'invité en direct de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People. "On a ressenti un choc très violent sur le côté gauche. Très rapidement, on a ressenti des petites secousses et vu du ballast s'envoler le long du TGV et qui revenait frapper contre les vitres, qui se sont fissurées", a déclaré Arnaud Schwartz.
Et d'ajouter : "Le train s'est mis de travers. Ca penchait bien. On a cru qu'on allait faire des tonneaux et dévaler le talus. Finalement, au bout de quelques kilomètres, le freinage d'urgence a fait effet, et le TGV s'est stabilisé. Globalement, on s'en sort bien".
La passager a tenu à saluer "le professionnalisme de la SNCF et des services de secours". "On peut s'interroger sur le manque de moyens qui existent pour le ferroviaire en général", a-t-il continué en indiquant que le déraillement s'est déroulé pendant au moins une minute.
"Les secondes semblaient des heures (...) Pendant cette minute, il n'y a pas trop de cris. C'était surtout la stupeur des gens qui se regardaient. Il y a quelques personnes qui se sont levées, qui ont eu peur quand le ballast frappait les vitres", a continué Arnaud Schwartz en précisant qu'après l'accident, les passagers se sont regardés "à moitié hagard, à moitié joyeux d'être encore vivant".
Vos réactions
Merci aux ingénieurs Français qui ont fait de ce train 1 des plus sûr du monde
Oui, c’est clair. Le train déraille et au final, il arrive à s’arrêter, il n’y a pas de morts, que des blessés légers en dehors du conducteur qui a eu un enfoncement de la cage thoracique. Souhaitons lui un bon rétablissement.
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