21/01/2020 21:40

Mystérieuse épidémie en Chine: Un premier cas du coronavirus chinois détecté ce soir aux Etats-Unis près de Seattle - Vidéo

21h38: Un homme d’une trentaine d’années a été hospitalisé à Everett, près de Seattle, avec le nouveau coronavirus chinois, ont annoncé mardi les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), confirmant le premier cas aux États-Unis. Il s’agit du dernier pays touché après la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande et Taïwan. L’individu, dont l’identité n’a pas été dévoilée, n’avait visité aucun des marchés d’où ont émané de nombreux cas à Wuhan en Chine, mais avait seulement voyagé dans la région, a déclaré Nancy Messonnier, directrice du centre des maladies respiratoires des CDC, dans une conférence téléphonique avec la presse.

L’homme était arrivé à l’aéroport de Seattle le 15 janvier par un vol indirect depuis Wuhan. Il n’avait pas de symptômes à l’arrivée, mais a contacté de lui-même les services de santé dimanche après l’apparition de symptômes.

Un échantillon, transmis aux CDC, a permis de confirmer lundi qu’il était bien contaminé par le nouveau virus, a indiqué Scott Lindquist, épidémiologiste de l’État de Washington. C’est «un homme très malin» qui coopère «complètement», ont salué des responsables. Il se trouve actuellement au Providence Regional Medical Center à Everett. Son état actuel est bon, a dit Chris Spitters, responsable sanitaire du comté de Snohomish, juste au nord de Seattle. Les États-Unis ont mis en place vendredi des contrôles dans trois grands aéroports américains (New York JFK, San Francisco et Los Angeles), et vont étendre ces contrôles à Chicago et Atlanta cette semaine, ont annoncé des responsables.

14h22: Pékin a annoncé mardi qu’il classait l’épidémie dans la même catégorie que le Sras. L’isolement devient ainsi obligatoire pour les personnes chez qui la maladie a été diagnostiquée. Des mesures de quarantaine peuvent être décrétées.

13h55: A l’occasion du Nouvel An chinois, qui commence ce week-end, autour de 1.300 passagers devraient emprunter chaque jour ce trajet et le royaume tient à éviter tout risque d’épidémie alors que la saison touristique bat son plein.

A Hong Kong, les autorités se disent elles aussi en «alerte maximale», alors que le souvenir de l’épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) qui y avait fait plusieurs centaines de morts en 2002-2003 hante toujours les esprits.

«Nous sommes prêts pour le pire. Nous n’avons pas baissé la garde», a déclaré à la presse Matthew Cheung, numéro deux de l’exécutif hongkongais.

L’aéroport de la ville, l’un des plus fréquentés du monde, procède déjà en temps normal au contrôle thermique de tous les passagers. Ceux qui arrivent de Wuhan doivent également remplir un formulaire. Ils s’exposent à des sanctions pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison en cas de mensonge.

Les vastes frontières terrestres de la Chine font également l’objet d’un examen minutieux.

13h14: Les autorités thaïlandaises ont mis en place des détections thermiques obligatoires dans les aéroports de Bangkok, Chiang Mai, Phuket et Krabi, pour les passagers en provenance des zones chinoises à risques.

Dans un communiqué, le ministre thaïlandais de la Santé, Anutin Charnvirakul, a annoncé que ces passagers étaient contrôlés «sans exception», et placés sous observation en quarantaine pendant 24 heures s’ils présentent des signes de fièvre.

12h19: Le point sur ce qu'il faut retenir à la mi-journée

De nombreux pays d’Asie ont renforcé mardi leurs contrôles face à la propagation du nouveau virus semblable au Sras, qui a déjà provoqué la mort de six personnes en Chine et fait craindre une crise sanitaire mondiale.

De Bangkok à Hong Kong, de Singapour à Sydney, les autorités procèdent à des contrôles systématiques à l’arrivée des vols en provenance des zones à risques, après que Pékin a confirmé que ce nouveau coronavirus était transmissible entre humains.

La Chine a recensé mardi 77 nouveaux cas, portant le total à près de 300, alors que la maladie a fait trois nouvelles victimes à Wuhan (centre), l’épicentre de l’épidémie qui a contaminé plusieurs autres personnes au Japon, en Corée du sud et en Thaïlande.

Et 922 patients restaient en observation dans les hôpitaux chinois, selon les chiffres communiqués par les autorités sanitaires.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira mercredi pour déterminer s’il convient de déclarer une «urgence de santé publique de portée internationale».

Les autorités thaïlandaises ont mis en place des détections thermiques obligatoires dans les aéroports de Bangkok, Chiang Mai, Phuket et Krabi, pour les passagers en provenance des zones chinoises à risques.

Dans un communiqué, le ministre thaïlandais de la Santé, Anutin Charnvirakul, a annoncé que ces passagers étaient contrôlés «sans exception», et placés sous observation en quarantaine pendant 24 heures s’ils présentent des signes de fièvre.

11h03: Le nouveau virus apparu le mois dernier en Chine a fait six morts dans la ville de Wuhan (centre), soit deux de plus que le précédent bilan, a annoncé mardi le maire de cette ville au coeur de l'épidémie.

Interrogé par la télévision d'Etat CCTV, Zhou Xianwang a précisé qu'un total de 258 personnes avaient été contaminées dans sa ville et que 227 d'entre elles étaient encore sous traitement.

10h45: La Chine, touchée par une mystérieuse pneumonie, a recensé mardi 77 nouveaux cas, au moment où de nombreux autres pays d'Asie renforcent leurs contrôles face à la propagation du virus qui a déjà fait quatre morts.

Un total de 291 cas ont été confirmés et 922 patients sont en observation, a annoncé dans un communiqué la Commission nationale de la Santé.

10h00: Le point sur ce qu'il faut retenir ce matin

La Chine a annoncé mardi un quatrième mort victime d'un mystérieux virus semblable au Sras et transmissible entre humains, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'apprête à tenir une réunion d'urgence.

Les autorités sanitaires ont indiqué qu'un homme de 89 ans avait succombé à des difficultés respiratoires à Wuhan (centre), ville de 11 millions d'habitants où la grande majorité des contaminations ont jusqu'à présent été recensées. Dans toute la Chine, il y en a eu plus de 200.

Le virus, de la famille du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), touche désormais plusieurs grandes villes du pays - dont Pékin et Shanghai - et trois autres pays d'Asie: Japon, Corée du Sud et Thaïlande.

En Australie, un homme présentant les symptômes du mystérieux virus a été placé à l'isolement à son domicile, a annoncé mardi un média local. L'homme, qui pourrait être le premier cas suspect du pays, est semble-t-il récemment rentré d'un séjour à Wuhan.

Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé de la Commission nationale de la santé, a déclaré lundi soir à la télévision publique CCTV que la transmission par contagion entre personnes était "avérée". C'est la première fois qu'une telle affirmation est faite publiquement.

L'OMS estime pour sa part qu'un animal semble être "la source primaire la plus vraisemblable", avec "une transmission limitée d'humain à humain par contact étroit".

La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme (comme un rhume) mais aussi d'autres plus graves comme le Sras.

M. Zhong avait aidé à évaluer l'ampleur de l'épidémie de Sras en 2002-2003 qui avait très durement touchée la Chine.

Sur 8.096 cas, ce virus avait fait 774 morts dans le monde, dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong, selon l'OMS. L'organisation internationale avait à l'époque vivement critiqué la Chine pour avoir tardé à donner l'alerte et tenté de dissimuler l'ampleur de l'épidémie.

En plein chassé-croisé dans les transports avant le Nouvel an chinois samedi, qui fait craindre une accélération des contaminations, le président Xi Jinping a donné lundi le signal d'une mobilisation du pays.

Il a appelé à enrayer l'épidémie, selon des propos rapportés par la télévision nationale. M. Xi a jugé "absolument crucial de faire un bon travail en matière de prévention et de contrôle épidémiologiques".

Les consignes n'ont pas tardé à être appliquées.

Pékin a annoncé mardi qu'il classait l'épidémie dans la même catégorie que le Sras. L'isolement devient ainsi obligatoire pour les personnes chez qui la maladie a été diagnostiquée. Des mesures de quarantaine peuvent être décrétées.

La ville de Wuhan a recensé mardi 15 contaminations parmi le personnel médical.

L'Organisation mondiale de la santé tiendra mercredi à Genève une réunion d'urgence consacrée au mystérieux virus.

Un comité ad hoc doit se réunir au siège de l'organisation pour déterminer s'il convient de déclarer une "urgence de santé publique de portée internationale", a annoncé lundi l'organisation.

L'OMS n'a jusqu'ici utilisé ce terme que pour de rares cas d'épidémies nécessitant une réaction internationale vigoureuse, dont la fièvre Ebola, qui a touché une partie de l'Afrique de l'Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.

L'inquiétude est désormais perceptible à l'étranger, où les mesures de prévention se multiplient aux aéroports accueillant des vols en provenance de Wuhan, notamment aux Etats-Unis, en Thaïlande, à Singapour, et en Australie.

08h25: Un homme de 89 ans est devenu la quatrième personne à succomber au nouveau virus qui s'est répandu à travers la Chine, ont annoncé mardi les autorités. Le vieil homme est mort dimanche après avoir éprouvé des difficultés à respirer, à Wuhan, la ville du centre du pays où s'est déclenchée l'épidémie qui a infecté plus de 200 personnes, a précisé la commission locale de la santé dans un communiqué. Plus d'un mois après son apparition sur un marché de Wuhan, le virus, de la famille du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), touche désormais plusieurs grandes villes du pays – dont Pékin et Shanghai – et trois autres pays d'Asie: Japon, Corée du Sud et Thaïlande.

Le virus suscite des inquiétudes croissantes en Chine et dans les pays alentour, en plein chassé-croisé dans les transports avant le Nouvel An chinois samedi. Cette période, qui voit traditionnellement gares et aéroports bondés, est un facteur de risque supplémentaire pour la propagation du virus.

Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé de la Commission nationale de la santé, a déclaré lundi à la chaîne de télévision d'Etat CCTV que la transmission par contagion entre personnes était "avérée".

La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme (comme un rhume) mais aussi d'autres plus graves comme le Sras. Cet expert avait aidé à évaluer l'ampleur de l'épidémie de Sras en 2002-2003. Elle avait fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce lundi une réunion d’urgence mercredi consacrée à l’émergence du nouveau virus, proche du Sras, qui se répand en Chine et a touché trois autres pays asiatiques. Un comité ad hoc doit se réunir à Genève pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale », qualification qui n’est utilisée que pour les épidémies les plus graves, a annoncé l’OMS.

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Vos réactions

Portrait de Enigma
21/janvier/2020 - 22h16

Bientôt Roselyne et ses vaccins sous peu vous verrez smiley

Portrait de hummerH2
21/janvier/2020 - 12h14
Sergent tirailleur Highway a écrit :

@jarod.26 Non on a les meilleurs douaniers du monde. Quand la maladie va arriver, elle sera rejetée car ses papiers ne seront pas en règle.

smileysmiley

Le pire !!!  c'est qu'ils nous avaient fait le coup pour le nuage de Tchernobyl !!!

Portrait de Sergent tirailleur Highway
jarod.26 a écrit :
aucune inquiétude chez nous hein smiley

@jarod.26 Non on a les meilleurs douaniers du monde. Quand la maladie va arriver, elle sera rejetée car ses papiers ne seront pas en règle.