19/07/2019 13:18

L'ex-patronne de l'INA Agnès Saal, sanctionnée en 2015 pour des frais de taxis indus, suspendue pour deux ans de son titre de chevalier de la Légion d'honneur et sa nomination au grade d'officier annulée

L'ex-patronne de l'Institut national de l'audiovisuel Agnès Saal, sanctionnée en 2015 pour des frais de taxis indus, a été suspendue pour deux ans de son titre de chevalier de la Légion d'honneur et a vu sa nomination au grade d'officier annulée, selon le Journal Officiel de vendredi. "C'est bien pour l'histoire de ses frais de taxis" qu'il est procédé à cette suspension et cette rétrogradation, a précisé à l'AFP une source dans l'entourage du Président de la République. "C'est la grande chancellerie qui décide des mesures disciplinaires", explique la même source, même si c'est "le président de la République, grand maître de l'Ordre, qui signe les décrets". La même source ajoute que "la procédure a été entamée dès le mois de juin 2016" mais qu'elle a pris du temps en raison des différentes consultations nécessaires.

Dans un décret du 31 décembre 2014, avant la révélation de l'affaire, Mme Saal avait été promue au grade d'officier. "Il est décidé qu'il ne sera pas procédé à la réception dans le grade d'officier de la Légion d'honneur" de celle qui est désormais haut fonctionnaire à l'égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture, indique le JO. Et "elle est suspendue pour une durée de deux ans de l'exercice des droits et prérogatives attachés à sa qualité de chevalier", est-il écrit.

Directrice générale du centre Pompidou de 2007 à 2014, puis présidente de l'Ina de mai 2014 à avril 2015, elle avait dû démissionner après des révélations sur ses dépenses excessives en taxis (près de 24.000 euros à l'Ina et près de 24.000 euros au Centre Georges-Pompidou), qui lui ont valu six mois de suspension sans solde et une condamnation à trois mois de prison avec sursis et une double amende. Deux autres personnes sont également suspendues de leur Légion d'honneur: le préfet Jean-Jacques Debacq, condamné pour avoir fait payer ses contraventions par son administration, et Jean Daubigny, ancien préfet et directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, condamné pour fraude fiscale.

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Vos réactions

Portrait de A.Thomas
19/juillet/2019 - 15h07
Micheldu17.02 a écrit :

Cette clique est vraiment un ramassis de ............smiley. C' est encore une démonstration de cette France "d' en haut"  supposée servir  la collectivité alors qu' elle ne fait que " se servir" smiley

Combien de politiques entre dans "la carrière" pour servir la collectivité?

Combien d'étudiants "font médecine" par amour de leur prochain et pas pour les avantages de la profession. J'en connais beaucoup ,très peu répondent présent à cette motivation.

Portrait de Micheldu17.02
19/juillet/2019 - 14h50

Cette clique est vraiment un ramassis de ............smiley. C' est encore une démonstration de cette France "d' en haut"  supposée servir  la collectivité alors qu' elle ne fait que " se servir" smiley

Portrait de A.Thomas
19/juillet/2019 - 14h43
Blek37 a écrit :

Ça rappel un sketch de Coluche ,( Le Flic) , "Parce qu'au bout de 30 avertissements, on peut avoir un blâme ! Et au bout de 30 blâmes, on passe devant un conseil de discipline et on peut être dégradé ! Agnès Saal y s'en fout, elle est ultra LREM et PS ! Hé ! C'est un métier où qu'on en voit quand même des drôles ! " (Texte original légèrement modifié) .

smiley

C'est dans ce sketch qu'il parle de "la gueule de la bavure" ? T'aurais vu la gueule de la bavure ! smiley

Portrait de ISAMBEAU
19/juillet/2019 - 14h12
Dans le privé, elle aurait été lourdée sur le champs, ça n'aurait été que justice, mais chez les nuisibles, on pense autrement.